Innocenté après 38 ans de prison : Erreur judiciaire au Royaume-Uni - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Justice | Par Maimouna | Publié le 13/05/2025 06:05:30

Innocenté après 38 ans de prison : Erreur judiciaire au Royaume-Uni

Un homme a été reconnu innocent mardi par la justice britannique après avoir passé 38 années en prison pour un meurtre qu’il n’a pas commis en 1986. Il devient ainsi la victime d’une erreur judiciaire au Royaume-Uni ayant purgé la peine la plus longue jamais enregistrée pour une telle injustice.

Peter Sullivan, alors âgé de 30 ans lors de sa condamnation, avait contesté à plusieurs reprises sa culpabilité, mais sans succès.

La cour d’appel de Londres a finalement innocenté Peter Sullivan, expliquant que l’ADN retrouvé sur la victime ne correspondait pas à celui de l’accusé, ce qui révèle une erreur judiciaire au Royaume-Uni qui a duré plus de trois décennies.

Présent à l’audience par visioconférence depuis sa cellule, Peter Sullivan a accueilli la décision en silence, la tête baissée et les bras croisés. Lors de l’annonce de l’annulation de sa condamnation, il a eu une réaction émotive, en pleurant et en portant sa main à sa bouche. Dans une déclaration lue par son avocate, il a précisé qu’il n’était « ni en colère, ni amer » malgré tout ce qu’il avait traversé. « J’ai perdu ma liberté il y a quatre décennies à cause d’un crime que je n’ai pas commis », a déclaré l’avocate en son nom. « Ce que j’ai vécu était profondément injuste, mais cela ne doit pas faire oublier que tout cela est lié à une mort tragique. »

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Diane Sindall, une barmaid de 21 ans, avait été retrouvée morte à Bebington, dans le Merseyside, au nord-ouest de l’Angleterre, en août 1986. Peter Sullivan avait été arrêté le mois suivant et condamné en novembre 1987. Cette affaire illustre bien l’ampleur d’une erreur judiciaire au Royaume-Uni, qui n’a pu être corrigée que grâce aux avancées scientifiques et aux analyses ADN.

La police du Merseyside a précisé que les preuves ADN n’étaient pas disponibles lors de l’enquête initiale. L’enquêtrice en chef, Karen Jaundrill, a assuré que les forces de l’ordre « feront tout » pour retrouver la personne dont l’ADN a été retrouvé sur la scène du crime.

Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 13/05/2025

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