La « Une » des journaux du mardi 13 mai 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Maimouna | Publié le 13/05/2025 08:05:56

La « Une » des journaux du mardi 13 mai 2025

Les quotidiens parvenus mardi à NotreContinent abordent une diversité de sujets d’actualité, notamment les nouvelles mesures gouvernementales en matière de prévention des inondations, la participation du président Bassirou Diomaye Faye à l’Africa CEO Forum, ainsi que les zones d’ombre autour du concept de haute trahison au Sénégal.

Le Soleil ouvre sur le front de la lutte contre les inondations avec ce titre évocateur : « L’État met les digues ». Le journal rapporte que le gouvernement a validé, lundi 12 mai, dix mesures phares à l’issue d’un conseil interministériel présidé par le secrétaire général du gouvernement, Boubacar Camara.

Dans ce cadre, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en coordination avec ses homologues chargés des Collectivités territoriales et des Transports terrestres, « est invité à veiller au démarrage sans délai et à la finalisation par toutes les structures opérationnelles des opérations pré-hivernages au plus tard le 15 juillet 2025 », souligne le quotidien.

Toujours selon Le Soleil, le gouvernement prévoit également un plan de riposte à mettre en œuvre « avant juillet 2025 » afin de prévenir les crues du fleuve Sénégal et limiter les dégâts similaires à ceux survenus l’an passé dans les régions nord et est du pays. À cet effet, le ministre concerné « est chargé d’engager des actions anticipatives et organisera des exercices de simulation en perspective d’éventuelles ripostes ».

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Sud Quotidien évoque de son côté « une série de mesures jugées fortes pour anticiper et atténuer les impacts des inondations ». Le journal insiste sur « un vaste programme d’opérations pré-hivernales et de travaux structurants dans les zones vulnérables, à finaliser d’ici le 15 juillet 2025 ».

De son côté, EnQuête met en exergue « cinq mesures clés arrêtées par l’État » dont le pré-positionnement de motopompes de grande capacité sur les sites à risque. Le quotidien ajoute que les ministres de l’Hydraulique et des Finances « prendront les dispositions utiles pour acquérir des équipements de pompage, de grande et petite capacité, à distribuer aux structures opérationnelles et aux acteurs communautaires ».

Tribune note pour sa part que « les ministres concernés devront engager des plans d’accélération et prévoir, à défaut de les terminer, des mesures transitoires palliatives sur les sites concernés ».

Les journaux s’arrêtent également sur la participation du président sénégalais à l’Africa CEO Forum, tenu à Abidjan, en Côte d’Ivoire. À cette occasion, Bassirou Diomaye Faye a exposé les « ambitions numériques » du Sénégal.

Selon Le Soleil, le chef de l’État a saisi cette tribune pour « réaffirmer l’ambition du Sénégal de développer son secteur numérique, à l’instar de l’Estonie et du Rwanda ». Cette rencontre était organisée par Jeune Afrique en partenariat avec la Société financière internationale (SFI), bras privé de la Banque mondiale.

Une présence qui fait réagir Tribune, s’interrogeant sur l’opportunité pour le président de participer à un événement organisé par un média contre lequel « son équipe avait brandi une menace de censure ». Même son de cloche du côté de Walfquotidien, qui rappelle le contexte tendu entre Jeune Afrique et certaines autorités sénégalaises.

Le journal y voit « une initiative qui semble marquer une volonté d’apaisement et de dialogue, tout en posant la question de la cohérence globale de la stratégie de communication de l’État ».

La « reddition des comptes » reste une thématique très suivie par L’Observateur, qui consacre sa une à une révélation sur « 5,96 milliards CFA déboursés en pleine tourmente post-électorale, sous couvert d’indemnisation pour des dommages subis lors de la seule journée de manifestations du 9 février 2024 ».

D’après les détails du journal, « Synergies Afrique a perçu la somme faramineuse de 4 milliards 903 millions 843 mille 656 FCFA, et Henan Chine a touché 791 millions 65 mille 500 FCFA ».

Enfin, EnQuête s’intéresse à ce qu’il qualifie de « flou artistique » autour de la haute trahison. Le journal souligne que « ni le Code pénal, ni le Code de procédure pénale ne prévoit la haute trahison, malgré son inscription dans la Constitution depuis 1963 ».

« Sans loi claire, juger un ancien président pour haute trahison relève de l’impossible », avancent les juristes cités par le quotidien, tout en précisant qu’en dernière instance, « il appartient au juge d’apprécier ».

Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 13/05/2025

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