Amadou Ba « opposition molle » : cette expression résume tristement l’état actuel d’une opposition en perte de repères. Alors que le Sénégal tourne une page majeure de son histoire politique avec l’arrivée du tandem Diomaye Faye – Ousmane Sonko, l’opposition censée porter une voix alternative est… aux abonnés absents. Et Amadou Ba, désigné à tort comme chef de file de cette opposition, incarne parfaitement cette défaillance historique.
Soyons clairs : le Sénégal n’a pas besoin d’un gestionnaire timoré, d’un technocrate recyclé en opposant. Le pays a besoin d’un combattant politique, d’un homme de vision, d’un tribun capable de porter la contradiction avec force et clarté. Ce que propose Amadou Ba ? Des communiqués fades, des prises de parole hésitantes, des postures d’attente. En un mot : une opposition molle.
Pendant que le nouveau régime multiplie les signaux forts audit des institutions, refondation politique, rhétorique tranchante, Amadou Ba donne l’impression d’attendre que les choses se passent. Pas de dénonciation frontale, pas d’alternative idéologique, pas de présence dans les luttes sociales. Il n’est ni craint par le pouvoir, ni écouté par les masses.
Il faut oser le dire : l’opposition portée par Amadou Ba est stérile, sans âme, sans colère, sans souffle. Or, dans une démocratie qui veut respirer, l’opposition n’est pas un poste honorifique, c’est un champ de bataille. Une arène où il faut cogner, proposer, convaincre. Et pour cela, il faut du feu. Du feu politique, du feu rhétorique, du feu populaire.
Mais ce feu, Amadou Ba n’en est pas porteur. Et le contraste est violent : d’un côté, un pouvoir offensif, dynamique, ambitieux. De l’autre, une opposition molle, lente, presque absente. Ce déséquilibre crée un vide démocratique inquiétant. Le Sénégal ne peut pas se permettre cela.
« Amadou Ba « opposition molle » » : cette formule n’est pas une simple critique, c’est un constat partagé par une frange croissante de citoyens. Ceux qui attendaient un leadership fort, une voix d’opposition crédible, se sentent abandonnés, orphelins, trahis même.
Il est temps que la vraie opposition émerge. Qu’elle se libère des figures dépassées, des ambitions personnelles, des calculs tièdes. Il faut une opposition de feu, pas une opposition de salon. Le Sénégal mérite mieux. Et il le mérite maintenant.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Cheikh Sow.
Mis en ligne : 14/05/2025
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