Mon mari me compare à sa maîtresse : Récit d'une femme humiliée - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Maimouna | Publié le 21/05/2025 03:05:55

Mon mari me compare à sa maîtresse : Récit d'une femme humiliée

Parfois, ce ne sont pas les coups du destin qui brisent une femme, mais les coups de poignard invisibles, infligés par celui qui partage sa vie, son lit, ses projets, et ses enfants.

Mon mari m’a trompée. Et pas qu’une fois, ni dans un moment d’égarement. Non. Il a entretenu une relation avec une autre femme, sa collègue de service, qu’il m’avait présentée avec assurance et sans honte. À l’époque, je venais d’accoucher, j’étais chez sa famille, loin de mon foyer, vulnérable et épuisée. Et elle, elle venait chez moi, régulièrement, comme une amie, comme une complice. Jusqu’à tomber enceinte de lui.

Je n’ai rien compris. Elle a coupé les ponts sans explication. Puis mon mari a commencé à inventer des absences : missions par-ci, surcharge de travail par-là. Je découvris par une connaissance qu’il l’avait logée. J’ai d’abord refusé d’y croire. Mais lorsqu’il a été confronté, il ne s’est pas excusé. Non. Il m’a regardée dans les yeux et m’a dit, sans trembler : « Tu ne m’as pas mise au monde. Je fais ce que je veux. Chacune son tour. Elle a les mêmes droits que toi. »

Comment une épouse peut-elle entendre cela sans vaciller ? Comment ne pas sombrer quand on sait qu’on partage désormais son mari à parts égales, selon ses propres termes, avec une autre femme ? Et pire encore, comment rester forte quand on porte la vie, enceinte de quatre mois, que l’on a un enfant de deux ans, et qu’on voit cet homme passer ses week-ends ailleurs, ignorer vos repas, vous téléphoner à peine, et dire bonne nuit à l’autre… devant vous ?

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Je vis chaque jour avec un cœur en miettes. Les larmes sont devenues mon refuge. Je n’ai plus d’appétit, plus d’envie, plus de sourire. Et pourtant je me bats. Pour ma fille. Pour cet enfant à naître. Pour moi aussi, quelque part. Je n’ai pas encore de situation stable. Je fais des vacations dans les lycées, je gagne à peine 120 000 francs CFA par mois. Je ne sais pas encore comment, ni quand, mais je sais que je dois me relever.

Je ne veux pas qu’on dise que je suis restée par faiblesse. Je reste aujourd’hui parce que je réfléchis, parce que je pense à l’avenir de mes enfants. Mais je ne resterai pas pour souffrir indéfiniment. Je ne suis pas née pour être méprisée. J’ai besoin d’air, de respect, de dignité. Je suis une femme, pas un meuble qu’on déplace au gré des humeurs.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 21/05/2025

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