Les quotidiens reçus ce jeudi à NotreContinent mettent en exergue une actualité chargée, dominée par l’emprisonnement de l’ancienne ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, pour détournement présumé de deniers publics. Les décisions issues du Conseil des ministres et l’assassinat tragique de Mamadou Samba Diallo, infirmier chef de poste à Arafat (Koungheul), figurent également en bonne place.
Mme Gladima, troisième ancienne ministre du régime Macky Sall à être entendue par la Haute Cour de justice, est la première à être placée sous mandat de dépôt. Elle fait partie des cinq anciens membres du gouvernement renvoyés devant cette juridiction spéciale, soupçonnés d’avoir détourné des fonds publics destinés à la gestion de la pandémie de Covid-19.
« Sophie Gladima envoyée en prison », affiche WalfQuotidien, qui souligne : « Contrairement aux anciens ministres Ndèye Sali Diop Dieng et Ismaïla Madior Fall, l’ancienne ministre des Mines et de la Géologie a été placée sous mandat de dépôt et envoyée en prison. Elle devient ainsi la première victime de la Haute Cour de justice. »
L’Info précise pour sa part que « l’ancienne ministre a été inculpée et placée sous mandat de dépôt par la commission d’instruction de la Haute Cour de justice, qui la poursuit pour détournement de deniers publics ». Le journal ajoute : « Elle a devant la Haute Cour clamé son innocence, faisant confiance à la justice. »
Source A indique que « 73 millions sont en cause » dans cette affaire. Le journal révèle qu’à l’origine du placement sous mandat de dépôt figure un montant de « 73 200 000 francs CFA versés à la Société commerciale du Groupe Issa, alors que celle-ci n’a pas encore exécuté le marché ».
Selon Le Quotidien, « Aïssatou Sophie Gladima Siby, ancienne ministre des Mines et de la Géologie, a été placée sous mandat de dépôt hier pour un présumé détournement de deniers publics, concernant l’utilisation d’un milliard de francs CFA alloué à la construction d’un centre de gravimétrie à Kédougou, qui n’a jamais vu le jour malgré un décaissement partiel des fonds ».
EnQuête poursuit : « Sophie Gladima placée sous mandat de dépôt hier, Mansour Faye et Moustapha Diop attendus prochainement à la chambre d’accusation de la Haute Cour de justice. » Le journal rappelle : « Les choses se sont accélérées depuis le 8 mai dernier avec le vote par l’Assemblée nationale de la mise en accusation de cinq ministres de Macky Sall pour des faits de malversations financières. Aux origines des poursuites contre quatre d’entre eux, il y a le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. » En Une : « Retour sur un scandale d’État. »
Les Échos renchérit : « Sophie Gladima envoyée en prison, Moustapha Diop passe aujourd’hui. »
Outre cette actualité judiciaire, les quotidiens reviennent également sur les annonces présidentielles faites en Conseil des ministres. Sud Quotidien titre : « Le président Diomaye Faye annonce une journée nationale de la diaspora », précisant que celle-ci « sera organisée à Dakar en décembre 2025 ».
Le président de la République a déclaré que « cette grande rencontre nationale sera l’occasion de valoriser et recapitaliser toutes les initiatives de la diaspora dans la consolidation d’un Sénégal souverain, juste, prospère et arrimé aux valeurs fortes de solidarité ».
Selon EnQuête, « Diomaye tend la main à la diaspora ».
Le Soleil, quant à lui, met l’accent sur le Dialogue national prévu pour le 28 mai prochain, en titrant : « Le chef de l’État le veut inclusif ». Le quotidien rapporte : « En Conseil des ministres, le chef de l’État a lancé un vibrant appel à tous les acteurs politiques et à l’ensemble des forces vives de la Nation pour une participation inclusive. »
Enfin, un fait divers dramatique a secoué le centre du pays : l’assassinat de Mamadou Samba Diallo, infirmier chef du poste de santé d’Arafat, dans le département de Koungheul. Libération s’indigne : « Un crime odieux pour voler un mouton ». Le journal rapporte que « Mamadou Samba Diallo a reçu cinq coups de machette après avoir surpris des voleurs dans son enclos de moutons ».
« Après l’avoir froidement tué, les malfaiteurs ont quitté les lieux avec un des trois moutons », ajoute la publication, précisant que « la Brigade de recherche de Kaolack est aux trousses des malfaiteurs ».
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 22/05/2025
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