Quelques heures seulement après le meurtre de Mamadou Samba Diallo, infirmier chef de poste de la structure sanitaire d’Arafat dans la commune de Missira Wadéne, les forces de l’ordre ont rapidement lancé une enquête.
La brigade de recherches de Kaolack, renforcée par des éléments venus de la région de Kaffrine, a procédé à l’interpellation d’un premier suspect, fortement impliqué dans ce dossier tragique, selon nos confrères de L’Obs.
Le meurtre de Mamadou Samba Diallo a pris une tournure décisive après la découverte, par les habitants d’Arafat, d’un boubou déchiré et ensanglanté dans la brousse de Niakhène. Cette piste a conduit les enquêteurs à identifier un homme grièvement blessé par arme blanche, qui s’est présenté dans l’après-midi au centre de santé de Malem Hodar afin de recevoir des soins.
Ignorant que des forces de l’ordre en civil étaient déjà présentes dans la structure sanitaire, le blessé a été rapidement interrogé par le personnel médical. Les premiers éléments de l’enquête sur le meurtre de Mamadou Samba Diallo laissent penser que la victime aurait blessé l’un de ses agresseurs lors de l’affrontement fatal.
Devant son incapacité à expliquer l’origine de ses blessures, le suspect a été remis aux gendarmes de la brigade de recherches de Kaolack. Il a ensuite été conduit à la brigade de gendarmerie de Koungheul, où il a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Mamadou Samba Diallo.
L’enquête se poursuit afin de faire toute la lumière sur ce drame qui a profondément bouleversé les populations locales.
Article écrit par : Amadou Diop
Mis en ligne : 22/05/2025
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