L’épreuve d’anglais du bac blanc, organisée le mardi 21 mai dans les lycées Blaise Diagne et Maurice Delafosse, a été entachée par une fraude à grande échelle. C’est ce que révèle L’Observateur dans son édition de ce vendredi 23 mai, évoquant une « fuite massive » qui suscite l’indignation dans les milieux éducatifs.
Selon les informations du quotidien du Groupe Futurs Médias (GFM), c’est le proviseur du lycée Maurice Delafosse qui, alerté par des soupçons persistants, a pris l’initiative de saisir en urgence le commissariat de la Médina, juridiction compétente pour cette zone. Une enquête a aussitôt été ouverte et se poursuit actuellement.
Les premières investigations ont permis d’identifier plusieurs élèves impliqués dans la fraude. Ces derniers ont été entendus puis relâchés, afin de ne pas compromettre le bon déroulement des examens de fin d’année. En revanche, une première arrestation a été opérée parmi le personnel non enseignant.
Il s’agit de K. A. Guèye, un agent municipal affecté au lycée Blaise Diagne et chargé de la reprographie des sujets. Il est soupçonné d’être à l’origine de la fuite des épreuves, précise L’Observateur, qui cite des sources proches du dossier.
Face à l’ampleur du scandale, l’Inspection d’académie n’est pas restée silencieuse. Elle a annoncé, toujours selon le journal, une série de mesures rigoureuses destinées à faire toute la lumière sur cette fraude et à restaurer la crédibilité des examens.
Ce nouvel épisode vient raviver les inquiétudes récurrentes autour de l’intégrité du système éducatif, à quelques semaines du lancement officiel des épreuves du baccalauréat national.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 23/05/2025
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