Dans son édition du samedi 24 mai, Le Quotidien révèle que la Cour suprême a partiellement annulé le décret présidentiel en date du 3 novembre 2023, relatif à la nomination de plusieurs membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Saisis par Ndiaga Sylla et 37 autres requérants, les juges ont invalidé les désignations de Cheikh Awa Balla Fall et Serigne Amadou Ndiaye, soupçonnés de proximité avec l’ex-parti au pouvoir, l’APR. Cette décision s’étend également aux autres nominations issues du même décret collectif.
Cependant, précise le journal, cette annulation n’ayant pas d’effet rétroactif, les intéressés ne seront pas immédiatement démis de leurs fonctions.
En revanche, la Cour a rejeté le recours contestant la nomination d’Abdoulaye Sylla à la tête de la Cena. Malgré des accusations de cumul de fonctions au moment de sa désignation, sa position reste inchangée.
Selon la même source, l’avenir de la Cena devrait occuper une place centrale dans les discussions du dialogue national. Si certains appellent à la mise en place d’une Haute autorité électorale ou d’une Commission électorale nationale indépendante (Ceni), d’autres, à l’image du professeur Babacar Guèye, défendent le maintien de l’actuelle Cena, à condition que la loi qui la régit soit rigoureusement appliquée.
Article écrit par : Awa Sagna.
Mis en ligne : 24/05/2025
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