Un combat qui régresse partout : Droits des femmes en 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - International | Par Maimouna | Publié le 25/05/2025 03:05:50

Un combat qui régresse partout : Droits des femmes en 2025

Non, les droits des femmes en 2025 ne sont pas marqués par des avancées spectaculaires. Malgré les discours rassurants tenus lors des sommets internationaux et les hashtags qui défilent sur les réseaux sociaux, la réalité est bien plus sombre.

En fait, les droits des femmes en 2025 sont, pour la plupart, en régression. Ces dernières années, les reculs sont de plus en plus visibles, et les progrès, lorsqu’ils existent, ne concernent qu’une poignée de privilégiées.

Prenons l’exemple de l’Iran, où les femmes continuent d’être persécutées pour le simple fait de ne pas porter le voile. En Afghanistan, les talibans ont effacé toute présence féminine de l’espace public. En Russie, la violence domestique est largement banalisée, et les lois de protection restent une utopie. Même dans des pays dits « démocratiques », comme les États-Unis, le droit à l’avortement a été révoqué dans certaines régions, laissant des millions de femmes sans contrôle sur leur propre corps. Ces événements révèlent une vérité amère : les droits des femmes en 2025 sont bien loin de la pleine égalité promise par les grandes déclarations internationales.

Même dans les nations dites « développées », la situation des femmes en 2025 ne s’améliore guère. Les écarts salariaux persistent, et les féminicides sont en hausse dans de nombreuses régions. Les lois sur la violence sexuelle et domestique restent souvent inefficaces, et l’impunité pour les auteurs de violences est encore trop courante. En France, certains prédateurs comme Gérard Depardieu continuent de recevoir une légitimité publique, et en Espagne, des juges continuent de douter des victimes de viol. Les droits des femmes en 2025 devraient être une question de base dans tous les pays, mais la réalité est toute autre.

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Le véritable problème n’est pas uniquement la violence, mais l’indifférence systématique qui semble dominer à l’échelle mondiale. Les gouvernements ferment les yeux, les institutions restent muettes, et les responsables politiques minimisent trop souvent la gravité de la situation. Le féminisme ne peut plus se contenter d’être une cause pour quelques privilégiées dans les pays occidentaux ; il doit être universel. Tant qu’une femme violée doit « prouver » sa résistance, tant que la maternité reste un frein à l’emploi, tant que l’éducation des filles est reléguée au second plan, les droits des femmes en 2025 continueront d’être une illusion.

Arrêtons de nous réjouir d’une Première ministre femme ici ou d’une loi votée là-bas tant que les bases ne sont pas respectées. Les droits des femmes en 2025 doivent être considérés comme des droits humains universels, et non comme des sujets marginaux. Tant que les femmes continuent à être privées de leur liberté et de leurs droits fondamentaux, chaque avancée apparente devient insignifiante face à ces régressions mondiales.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Sidy Gueye.
Mis en ligne : 25/05/2025

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