Zahra Iyane Thiam se confie : Absences d’Amadou Ba à l’Assemblée - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Emmanuel | Publié le 25/05/2025 05:05:00

Zahra Iyane Thiam se confie : Absences d’Amadou Ba à l’Assemblée

Elle a parlé sans détour. Invitée sur le plateau de Face au Jury, Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et fidèle parmi les fidèles d’Amadou Ba, a livré une charge incisive contre le climat politique actuel, qu’elle qualifie de « toxique » et marqué par une « méchanceté ambiante ».

Dans un face-à-face sans filtre, la responsable politique n’a pas mâché ses mots, appelant à un dialogue national sincère et apaisé pour sortir de ce qu’elle considère comme une impasse démocratique. Et pour appuyer son appel, elle a révélé que son leader, Amadou Ba, compte participer personnellement à ce dialogue, sauf imprévu de dernière minute. Une annonce qui pourrait rebattre les cartes dans le jeu politique national.

Zahra Iyane Thiam ne s’est pas arrêtée là. Répondant aux critiques sur l’absentéisme d’Amadou Ba à l’Assemblée nationale, elle a enfin apporté des éléments d’explication. Si elle n’a pas donné de détails précis, elle a fermement défendu son leader, tout en dénonçant ce qu’elle considère comme une campagne de discrédit menée à son encontre.

Autre sujet sensible abordé : les atteintes aux libertés publiques, avec en ligne de mire l’emprisonnement jugé abusif d’Abdou Nguer, militant connu pour ses prises de position critiques envers le pouvoir actuel. Pour Zahra Iyane Thiam, « le Sénégal ne peut pas se permettre de criminaliser la parole citoyenne ».

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Mais c’est sur la question de la reddition des comptes, et notamment les rapports de la Cour des comptes, que Zahra Iyane Thiam a réservé la réponse la plus tranchante de l’entretien. Interrogée sur les risques juridiques que pourraient courir certains anciens responsables, elle a lancé, provocante :

« Moi ? Peur de la prison ? Jamais ! »
Une phrase qui résonne comme un défi lancé à ceux qui l’accusent ou l’attendent au tournant.

Ce passage a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, relançant les débats sur la place des anciens dignitaires dans l’opposition actuelle, et leur rapport à la justice, à la transparence et à la démocratie.

Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 25/05/2025

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