La « Une » des journaux du mardi 27 mai 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Maimouna | Publié le 27/05/2025 09:05:18

La « Une » des journaux du mardi 27 mai 2025

La livraison de ce mardi de la presse quotidienne sénégalaise revient en force sur les ennuis judiciaires de l’ancien ministre Mansour Faye, tout en mettant en lumière d’autres sujets majeurs tels que l’ouverture du dialogue national.

« Mansour Faye, la chute », titre Le Quotidien, qui revient sur le placement sous mandat de dépôt de l’ex-ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Il est poursuivi pour détournement présumé de deniers publics, association de malfaiteurs, concussion, corruption et prise illégale d’intérêt.

« Ses avocats sont passablement agacés par cette décision, après avoir déposé une requête aux fins de contestations sérieuses devant la Commission d’instruction [de la Haute cour de justice] », rapporte encore Le Quotidien.

Sud Quotidien rappelle de son côté que Mansour Faye a été incarcéré dans le cadre d’une enquête sur la gestion des fonds de riposte contre la pandémie de Covid-19, à savoir le Fonds Force Covid-19. Il est, selon le journal, le cinquième ministre du régime Macky Sall mis en accusation par la Haute Cour de justice.

Article Similaire

« Après Sophie Gladima et Moustapha Diop, Mansour Faye devient le troisième ministre du régime de Macky Sall incarcéré dans l’affaire des fonds Covid-19, malgré une offre de cautionnement estimée à plus de 3 milliards FCFA », souligne L’Observateur.

Dans un ton plus dramatique, WalfQuotidien évoque un véritable « jeu de cache-cache » autour de l’audition de Mansour Faye, ajoutant que « tous les plans pour obtenir un renvoi de l’audition de l’ancien ministre sous Macky Sall ont été déjoués par le juge ».

Selon Source A, le juge a balayé l’ensemble des requêtes et introduit directement un mandat de dépôt, refusant ainsi toute tentative de temporisation. Libération ajoute que la tentative de cautionnement par un terrain agricole d’une valeur de 5 milliards de FCFA, appartenant à l’ancien président Macky Sall et situé à Sébikotane, a été rejetée.

Vox Populi affirme pour sa part que Mansour Faye est accusé d’avoir causé un préjudice estimé à 2,7 milliards de francs CFA. Pourtant, ses avocats, à travers Me Amadou Sall, maintiennent que leur client « n’a rien fait. S’il est retenu pour ce délit […], il ne fait l’objet d’aucun doute que c’est une commande politique ».

Me Amadou Sall ajoute : « On a fait une offre de cautionnement, elle n’a pas été acceptée. Nous avons fait des contestations sérieuses, elles n’ont pas été acceptées. Nous avons déposé une requête en inconstitutionnalité de la loi, elle a été rejetée. »

Le quotidien L’As confirme que malgré cette situation, Mansour Faye continue de « contester vigoureusement les faits » reprochés. Ses avocats ont d’ailleurs réagi rapidement en déposant une nouvelle requête auprès de la commission d’instruction, relate EnQuête.

De son côté, Yoor-Yoor se fait l’écho de la réaction de l’Alliance pour la République (APR). Le parti de l’ancien président Macky Sall dénonce une « énième forfaiture, qui fait suite à toutes celles précédentes, et dont le but est de ternir l’image d’un homme et de harceler sa famille politique et biologique ».

Au-delà des affaires judiciaires, la presse revient sur l’ouverture du dialogue national, prévue ce mercredi. L’As indique que l’opposition, dans sa grande majorité, a confirmé sa participation à cette concertation nationale avec toutes les forces vives de la Nation.

Le journal précise que les partis de l’opposition promettent de « se faire entendre » sur des thématiques aussi variées que les libertés, la justice, les violences, entre autres. Leur décision de participer est « motivée par la gravité de la situation nationale », en dépit de critiques sur la portée des sujets inscrits à l’ordre du jour.

Pour WalfQuotidien, ce dialogue s’inscrit dans une tradition bien sénégalaise : « Du président Senghor à Diomaye [Faye], initiateur du dialogue national de demain, on discute, arrondit les angles et propose des recommandations. Cela aura permis au Sénégal de solutionner, à bien des égards, des tensions. »

Vox Populi rapporte que la société civile, elle aussi, attend beaucoup de ce dialogue, en particulier des réformes pour « corriger tous les dysfonctionnements constatés lors des dernières élections » et assainir un paysage politique jugé trop fragmenté.

Présidence de la BAD : le compte à rebours
Enfin, Le Soleil se projette sur l’élection à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), prévue le 29 mai. En une, le journal pose la question : « Qui à la place de Adesina ? »

Il cite Magatte Wade, ancien cadre de la BAD, qui estime que le Sénégalais Amadou Hott « est crédité comme étant le candidat le plus sérieux, le plus concis ».

L’Info annonce que Hott devra « faire face à son destin et à ses 4 concurrents au poste de président de la BAD ». Le quotidien titre d’ailleurs : « L’heure de vérité pour Hott et Cie ».

Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 27/05/2025

La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.


Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 commentaires
Nar
Politique chaude, presse chargée.
Le 2025-05-27 10:38:05
Kader
Mansour Faye en Une, le pays retient son souffle.
Le 2025-05-27 10:37:26
Tina
Dialogue d’un côté, tribunal de l’autre.
Le 2025-05-27 10:36:47

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 commentaires
Nar
Politique chaude, presse chargée.
Le 2025-05-27 10:38:05
Kader
Mansour Faye en Une, le pays retient son souffle.
Le 2025-05-27 10:37:26
Tina
Dialogue d’un côté, tribunal de l’autre.
Le 2025-05-27 10:36:47

Copyright © 2023 www.notrecontinent.com

To Top