Le gouvernement israélien a donné son feu vert à une proposition américaine de cessez-le-feu à Gaza, visant à mettre un terme provisoire aux hostilités dans la bande de Gaza et à faciliter la libération d’otages détenus par le Hamas.
Cette annonce, confirmée jeudi soir par la Maison Blanche, marque une étape importante dans la tentative de réduire la violence dans la région.
L’accord de cessez-le-feu à Gaza prévoit une trêve de 60 jours, organisée en deux phases, en échange de la libération de 10 otages vivants et de 18 corps remis par le Hamas. En contrepartie, Israël s’engage à libérer 1 236 détenus palestiniens ainsi que 180 dépouilles. Ce cessez-le-feu à Gaza représente une opération humanitaire et diplomatique majeure, qui pourrait ouvrir la voie à des négociations plus larges, bien qu’aucun engagement ferme n’ait encore été pris par Tel Aviv.
Un des points sensibles de cette proposition de cessez-le-feu à Gaza concerne l’élargissement de l’accès humanitaire, après plus de trois mois de blocus. Malgré l’entrée récente de convois de nourriture et de médicaments dans l’enclave, le Hamas dénonce une aide insuffisante face aux besoins vitaux de la population.
Après une étude approfondie, le Hamas a rejeté la proposition américaine, estimant qu’elle ne répondait pas aux urgences humanitaires ni aux conditions nécessaires pour un cessez-le-feu durable. Le mouvement islamiste continue de dénoncer un « génocide » attribué à Israël dans la bande de Gaza.
Depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, en réponse à une attaque sans précédent du Hamas, le conflit a fait plus de 54 000 morts côté palestinien, selon les autorités locales. Ce bilan dramatique alimente les tensions diplomatiques et rend le retour à un cessez-le-feu à Gaza encore plus difficile, malgré l’espoir persistant d’une solution pacifique.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 30/05/2025
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