L'intelligence émotionnelle : L'arme secrète jamais enseignée à l'école - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Eva | Publié le 31/05/2025 04:05:40

L'intelligence émotionnelle : L'arme secrète jamais enseignée à l'école

Dans un monde du travail obsédé par les diplômes, les performances techniques et les logiciels de productivité, on continue à sous-estimer l’intelligence émotionnelle. Grave erreur.

Car aujourd’hui, ce ne sont pas les plus brillants techniquement qui réussissent mais ceux qui savent gérer leurs émotions et celles des autres grâce à leur intelligence émotionnelle. C’est là que se joue la vraie différence.

À l’heure de l’intelligence artificielle, ce qui nous distingue des machines, ce ne sont plus nos calculs ni notre logique. Ce sont nos émotions, notre empathie, notre capacité à comprendre et à motiver les autres des qualités liées à l’intelligence émotionnelle. Un employé incapable de gérer un conflit ou de comprendre les besoins émotionnels de son équipe sera un frein, même s’il est brillant sur le papier.

Un manager qui panique à la moindre pression, qui communique de façon agressive ou qui ne sait pas écouter, ne mérite pas son poste. Inversement, un collaborateur capable de rester calme sous tension, de comprendre ce que traverse un collègue, ou de s’auto-motiver malgré les échecs, vaut de l’or. C’est ça, l’intelligence émotionnelle. Et elle est bien plus rare que les “compétences techniques”.

On a trop longtemps valorisé une vision toxique du professionnalisme : être “rationnel”, ne pas “se laisser envahir par ses émotions”, “garder le contrôle”. Mais cette posture glacée est un piège. Elle mène à des équipes déshumanisées, à la démotivation, à la déconnexion totale entre les gens. Les émotions sont là, que vous les vouliez ou non. Et ceux qui réussissent ne sont pas ceux qui les refoulent, mais ceux qui savent les lire, les utiliser, et s’y adapter grâce à leur intelligence émotionnelle.

Dans les faits, l’intelligence émotionnelle n’est pas seulement un “plus”. C’est une exigence stratégique. Elle permet de réduire les conflits internes, d’augmenter la motivation, de mieux gérer le stress, de fidéliser les talents, et de créer un climat propice à la collaboration. Bref, elle fait gagner du temps, de l’argent, et surtout, de l’énergie humaine.

Arrêtons de considérer l’intelligence émotionnelle comme un “truc de RH” ou de “coach de vie”. C’est une compétence dure, qui mérite d’être évaluée, développée, enseignée dès la formation initiale. Les entreprises qui l’ignorent continueront à promouvoir des managers incompétents sur le plan humain, et à s’étonner ensuite de leurs problèmes internes.

Le monde du travail doit sortir de son aveuglement. Le QI seul ne fait pas un bon collègue, ni un bon leader. Ce qui compte vraiment, c’est le QE – le quotient émotionnel. Et tant que les entreprises ne le mettront pas au cœur de leurs recrutements, de leurs formations et de leur culture, elles passeront à côté de ce qui fait la vraie valeur humaine d’une équipe.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mooré.
Mis en ligne : 31/05/2025

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