Franchement, c’est à se demander dans quel pays on vit ! Voilà qu’une partie de la classe politique s’acharne, avec une régularité presque maladive, à semer le doute sur la cohésion entre Diomaye et Sonko. Mais qu’est-ce qui les dérange au juste ? Leur efficacité ? Non. Ce qui les étouffe, c’est cette audace nouvelle, cette volonté ferme de briser les codes pourris d’une politique de combine et de duplicité.
Au lieu de saluer ce souffle de renouveau, certains « grands penseurs » du vieux système préfèrent agiter le spectre d’un soi-disant pouvoir à deux têtes. Comme si notre démocratie était trop fragile pour supporter autre chose qu’un homme seul au sommet. Comme si partager les responsabilités était une menace, et non une force !
Il faut rappeler une chose, et elle est de taille : Diomaye Faye a été élu avec plus de 54 % des voix. Point barre. Et il n’a pas attendu qu’on lui souffle quoi que ce soit pour faire un choix fort : nommer Sonko Premier ministre. Pas pour lui faire plaisir. Par conviction. Et il l’assume, même quand ça fait grincer des dents. Sonko, c’est un style franc, tranché, sans langue de bois. Et c’est justement ce que la jeunesse adore. Ce tandem, ce n’est pas un problème d’ego ou de lumière. C’est une stratégie réfléchie. Une complémentarité au service du pays, et pas des intérêts privés.
Ceux qui crient à la confusion des rôles sont souvent les mêmes qui, hier encore, nous bassinaient avec la collégialité, la séparation des pouvoirs, et blabla sur la démocratie. Quelle hypocrisie ! Ce qui les énerve, c’est que ce duo ne leur obéit pas, ne joue pas selon leurs vieilles règles moisies. Ce duo est libre. Et ça, c’est insupportable pour ceux qui n’ont jamais toléré que le pouvoir échappe à leur petit cercle fermé.
Alors qu’on soit clair : opposer Diomaye à Sonko, c’est une perte de temps. Le peuple n’est pas idiot. Il connaît l’histoire de ces deux hommes. Dix ans de lutte, d’engagement, de sacrifices. Si Diomaye qualifie Sonko de « meilleur Premier ministre de l’histoire du Sénégal », ce n’est pas du baratin. C’est un hommage mérité. Le gars a porté une vision, rassemblé un peuple, et insufflé un espoir. Le réduire ou l’affaiblir aujourd’hui, c’est tout simplement cracher sur la victoire populaire de mars 2024.
Le vrai danger, ce n’est pas qu’il y ait deux têtes à l’État. Le vrai danger, c’est le retour de l’ancien monde, celui des deals de couloir, du clientélisme, des compromissions sans fin. Ce que les Sénégalais ont exigé dans les urnes, c’est un changement radical. Et ce changement, il passe par cette alliance, née non pas du hasard, mais de la nécessité historique. Alors qu’on les laisse travailler. Ou qu’on s’efface.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Moussa Faye.
Mis en ligne : 31/05/2025
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