Le club saoudien d’Al-Hilal a frappé un grand coup ce jeudi 6 juin 2025 en recrutant Simone Inzaghi, l’un des entraîneurs les plus en vue du football européen ces dernières saisons. L’ancien coach de l’Inter Milan, qui a disputé deux finales de Ligue des champions sur les trois dernières éditions, s’engage avec ambition dans un nouveau chapitre de sa carrière au Moyen-Orient.
C’est par un message clair et sans détour qu’Al-Hilal a officialisé la nouvelle : « Le génie italien est là. Bienvenue Simone Inzaghi », a publié le club basé à Riyad. L’arrivée de Simone Inzaghi ne se limite pas à un simple transfert d’entraîneur : il débarque avec l’intégralité de son staff italien pour prendre immédiatement les rênes d’une équipe ambitieuse.
Dès son arrivée, Simone Inzaghi devra préparer une échéance de taille : la Coupe du monde des clubs, qui se tiendra aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet. Al-Hilal y croisera le Real Madrid, Salzbourg et Pachuca en phase de groupes, un défi que le technicien italien prend très au sérieux.
L’effectif d’Al-Hilal, déjà riche de talents comme Malcom, Mitrović, Milinković-Savić (qu’Inzaghi a déjà dirigé à la Lazio) ou encore Joao Cancelo, pourrait s’étoffer. Après le départ de Neymar et l’échec de la piste Bruno Fernandes, la direction mise désormais sur un coup retentissant : convaincre Cristiano Ronaldo, libre depuis son départ d’Al-Nassr.
Pour séduire Ronaldo, Al-Hilal s’appuie sur les mêmes arguments qui ont convaincu Simone Inzaghi : un salaire colossal (50 millions d’euros sur deux ans selon la presse italienne), des infrastructures modernes et un cadre de vie luxueux. Le club, détenteur de 19 titres de champion et de 4 Ligues des champions asiatiques, veut redevenir une référence continentale.
À 49 ans, Simone Inzaghi présente un palmarès éloquent : un Scudetto avec l’Inter (2024), trois Coupes d’Italie (2019, 2022, 2023) et un record de cinq Supercoupes d’Italie remportées. Mais c’est surtout en Ligue des champions qu’il s’est affirmé, avec deux finales : une défaite honorable contre Manchester City (1-0) et un revers plus douloureux contre le PSG (5-0) samedi dernier.
Ce dernier échec, combiné à la perte du championnat face à Naples pour un point, a poussé Inzaghi à tourner la page Inter. Il a reconnu auprès de ses dirigeants avoir atteint les limites de son cycle à Milan, préférant ne pas s’engager dans une nouvelle reconstruction.
Ce choix, s’il a été salué par son vestiaire, suscite déjà des critiques en Italie, où certains commentateurs évoquent le précédent Mancini. Parti pour entraîner l’Arabie saoudite en 2023, l’ex-sélectionneur italien a été remercié après 14 mois seulement et voit aujourd’hui sa carrière en suspens.
Mais Simone Inzaghi est convaincu que son avenir peut aussi s’écrire en dehors de l’Europe. Son défi sera de redonner à Al-Hilal un rayonnement international, tout en prouvant que sa méthode peut transcender les continents. En attendant, à Milan, l’heure est à la succession : Cesc Fabregas est la priorité de l’Inter, mais si un accord n’est pas trouvé avec Côme d’ici jeudi soir, Christian Chivu ou Patrick Vieira pourraient être appelés à la rescousse.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 05/06/2025
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