Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a exprimé mercredi une vive inquiétude suite à une découverte macabre en Libye, où des dizaines de corps ont été retrouvés dans une zone de Tripoli contrôlée par une milice armée.
Certains corps étaient carbonisés et enterrés, tandis que d’autres ont été découverts dans des réfrigérateurs d’hôpitaux, soulevant de graves interrogations sur les violations des droits humains.
Cette découverte macabre en Libye concerne notamment des centres de détention gérés par l’Autorité de soutien à la stabilisation (SSA), un groupe armé dont le chef Abdel-Ghani al-Kikli a été tué le mois dernier. Volker Türk, Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a déclaré être « choqué » par ces révélations qui témoignent d’atteintes flagrantes aux droits fondamentaux.
Selon le Bureau des droits de l’homme, une dizaine de corps carbonisés ont été exhumés au siège du SSA dans le quartier d’Abu Salim. En outre, 67 autres corps ont été découverts dans des chambres froides des hôpitaux d’Abu Salim et d’Al Khadra. Des rapports évoquent également un site funéraire suspect au zoo de Tripoli, contrôlé par la même milice. Cette découverte macabre en Libye reste entourée de mystère, car l’identité des victimes n’a pas encore été établie.
Dans un communiqué, Volker Türk a souligné : « Nos pires craintes se confirment : des dizaines de corps ont été retrouvés, ainsi que des instruments de torture et des indices d’exécutions extrajudiciaires ». Il a appelé les autorités libyennes à sceller immédiatement les lieux pour préserver les preuves et demandé que les responsables soient traduits en justice. Il a aussi insisté pour que l’ONU ait un accès complet aux sites afin de documenter ces graves violations. Cette découverte macabre en Libye marque une étape préoccupante dans la situation sécuritaire et humanitaire du pays.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 05/06/2025
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