Un gendarme engrosse sa nièce : Drame familial à Diamaguène - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Fait divers | Par Maimouna | Publié le 05/06/2025 02:06:12

Un gendarme engrosse sa nièce : Drame familial à Diamaguène

D’après L’Observateur, un drame familial à Diamaguène bouleverse la banlieue dakaroise. Maty S., orpheline de 19 ans et élève en classe de Seconde, a porté plainte contre son oncle, un gendarme, ainsi que contre ses tantes.

Elle les accuse de l’avoir contrainte à un avortement clandestin après avoir été mise enceinte par son oncle. Ce drame familial à Diamaguène révèle les failles d’un système où les violences intra-familiales restent trop souvent tues.

Le drame familial à Diamaguène a éclaté début mai, lorsque la jeune fille s’est présentée en état de choc au commissariat de Diamaguène-Sicap Mbao. Selon ses déclarations rapportées par L’Observateur, ses tantes l’auraient forcée à ingérer une pilule abortive accompagnée d’une bouillie chaude, dans le but de provoquer une fausse couche à seulement six semaines de grossesse. Elle désigne Abdoulaye N., son oncle gendarme, comme le père de l’enfant.

Un examen médical d’urgence à l’hôpital de Pikine a confirmé un avortement incomplet, nécessitant une aspiration pour éviter des complications graves. L’enquête policière ouverte suite à ce drame familial à Diamaguène a conduit à l’interpellation des tantes. Celles-ci nient la contrainte mais expliquent avoir agi dans l’urgence pour « protéger » la jeune fille et « préserver l’honneur familial ». L’une d’elles a néanmoins reconnu avoir reçu les comprimés abortifs de son frère, Abdoulaye N.

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Le rôle central du gendarme Abdoulaye N. est au cœur de ce drame familial à Diamaguène. Selon L’Observateur, il aurait paniqué à l’annonce de la grossesse, craignant les répercussions sur sa carrière, et confié les médicaments à ses sœurs pour faire disparaître discrètement la grossesse.

Au Tribunal correctionnel de Pikine-Guédiawaye, les trois tantes ont tenté de minimiser leurs responsabilités, évoquant la peur du scandale et leur méconnaissance de l’interdiction de l’avortement. Maty S. a, quant à elle, raconté l’enfer vécu : « Dès que j’ai su que j’étais enceinte, j’ai accusé mon oncle, mon amant clandestin », a-t-elle déclaré. Elle a décrit une détresse extrême, des pensées suicidaires, un isolement et un refus de s’alimenter.

Dans cette tragédie, aucune aide médicale n’a été sollicitée dans la maison familiale. Au contraire, la famille a choisi une solution radicale et illégale, plongeant ce drame familial à Diamaguène dans une réalité cruelle et méconnue.

Le procureur a requis trois mois de prison ferme contre Abdoulaye N. et ses trois sœurs, soulignant l’abus de pouvoir, la relation incestueuse et l’avortement clandestin au cœur de ce drame familial à Diamaguène. La défense, menée par Me Aly Ndiaye, a plaidé le contexte social difficile : une famille désemparée, une société où l’avortement reste tabou, et un homme pris entre menace de suicide et peur du scandale.

Le tribunal a finalement prononcé deux mois de prison avec sursis pour Abdoulaye N. et ses sœurs, une décision qui laisse en suspens la quête de justice dans ce drame familial à Diamaguène.

Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 05/06/2025

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Bara
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