La « Une » des journaux du jeudi 12 juin 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Maimouna | Publié le 12/06/2025 08:06:57

La « Une » des journaux du jeudi 12 juin 2025

La tournée économique que le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye entame ce jeudi dans le nord du Sénégal s’impose comme l’un des sujets phares dans les colonnes de la presse quotidienne, aux côtés d’autres thématiques brûlantes telles que les inquiétudes suscitées par une propagation alarmante de la tuberculose en banlieue dakaroise.

À propos de ce déplacement présidentiel dans la région de Saint-Louis, Le Soleil évoque une « visite de suivi et d’évaluation » qui permettra au président de la République de « s’enquérir de l’état d’avancement des projets structurants initiés par le gouvernement » dans cette partie du pays.

Yoor-Yoor souligne pour sa part que « cette importante visite, qui prend fin demain vendredi, atteste de la volonté du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye de favoriser un développement équilibré, équitable et inclusif sur l’ensemble du territoire national ».

Sur le même sujet, L’As affiche en une : « Macky inspire Diomaye », une allusion directe aux tournées économiques du prédécesseur Macky Sall, qui profitaient de ces déplacements pour prendre le pouls du pays.

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Le quotidien souligne que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye aura ainsi l’occasion « de confronter sa popularité dans la zone nord où le Pastef, malgré le déploiement de son état-major politique, peine encore à conquérir le département avec ses 22 communes ».

L’As rappelle également que, sous Macky Sall, les tournées économiques « se transformaient souvent en des meetings politiques avec des responsables qui battaient le rappel des troupes, allant jusqu’à dévier le sens économique desdites tournées ».

Et d’ajouter : « En attendant de voir le format de la visite, [le président Diomaye Faye] semble marcher sur les pas de Macky Sall ».

Pendant ce temps, L’info consacre sa manchette à ce qu’il qualifie « d’explosion » de la tuberculose dans la banlieue dakaroise, au premier trimestre de l’année 2025. « Près de 500 cas » ont été dépistés entre Pikine et Guédiawaye « en 3 mois », alerte le quotidien, qui fait état d’une situation préoccupante pour les autorités sanitaires.

Le journal pointe un contexte aggravant : « promiscuité, retard de diagnostic et méconnaissance persistante des populations ». Autant de facteurs qui nourrissent la progression du fléau.

Les acteurs de la santé, inquiets de cette recrudescence, « appellent à renforcer le dépistage, surtout chez les enfants, et à intensifier la sensibilisation pour enrayer ce fléau qui touche chaque année près de 20.000 personnes au Sénégal ».

WalfQuotidien enfonce le clou avec une manchette choc : « Alerte tuberculose en banlieue ». Le journal met en lumière la vulnérabilité des quartiers densément peuplés où « les conditions de vie sont précaires » et où « la maladie continue de progresser ».

Le Quotidien revient, lui, sur ce qu’il qualifie d’« enchaînement des procédures judiciaires », titrant : « La justice cent vitesses ». Sa une s’orne des portraits de personnalités politiques en délicatesse avec la justice.

Parmi elles : l’ancienne ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima, entendue hier pour la première fois après son placement sous mandat de dépôt le 21 mai dernier. L’Observateur rapporte que « assistée de sa défense, l’ancienne ministre a rejeté les accusations et clamé son innocence dans cette affaire supposée de détournement de deniers publics du Fonds force Covid ».

Le cas du député et maire des Agnams, Farba Ngom, retient également l’attention. Incarcéré depuis le 27 février pour blanchiment de capitaux et escroquerie portant sur des fonds publics, il « inquiète ses avocats » en raison de son état de santé. La situation a conduit à la « suspension de ses visites, qui attiraient des foules massives devant la prison de Rebeuss ».

Autre nom cité : Moustapha Diakhaté. L’ancien député a été placé en détention à l’issue de son face-à-face avec le procureur de la République, mercredi. Il sera jugé en flagrant délit le 18 juin prochain, rapportent plusieurs journaux, dont Source A.

Ce dernier précise que pour le délit d’offense au chef de l’État, l’ex-président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) « risque une condamnation allant jusqu’à deux ans de prison ferme et une amende pouvant atteindre 1.500.000 francs CFA ».

Sud Quotidien estime que ce délit est un « serpent de mer de la liberté d’expression » qui « refait surface avec fracas, réveillé par l’incarcération de Moustapha Diakhaté ». Une affaire qui, selon le journal, ravive « un débat juridique et politique que l’on croyait enterré ».

Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 12/06/2025

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