Un sexagénaire piégé par sa maîtresse : Tribunal de Dakar - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Fait divers | Par Maimouna | Publié le 17/06/2025 01:06:45

Un sexagénaire piégé par sa maîtresse : Tribunal de Dakar

Ce lundi 16 juin 2025, le tribunal de Dakar a été le théâtre d’une affaire mêlant passion, mensonges et vengeance numérique. F. Camara, une jeune femme de 24 ans, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 100 000 FCFA pour avoir diffusé des vidéos intimes de son amant sexagénaire sur les réseaux sociaux.

Le dossier, examiné par le tribunal de Dakar en l’absence de la partie civile, a dévoilé les dessous d’une relation entamée en 2021 entre la prévenue, alors âgée de 19 ans, et I.

Thiongane, 68 ans. Ce dernier, selon les déclarations de la jeune femme, lui aurait menti sur son identité : il se serait présenté comme un douanier célibataire, alors qu’il était en réalité chauffeur, marié et père de famille.

Se sentant trahie, F. Camara a reconnu avoir réagi sous l’emprise de la colère en publiant des vidéos compromettantes sur TikTok et Snapchat, vidéos qu’elle a également envoyées à l’épouse et à la fille de son ancien compagnon. Arrêtée le 28 mai 2025, elle a été inculpée pour collecte illégale de données à caractère personnel et atteinte aux bonnes mœurs, des délits lourdement sanctionnés par le tribunal de Dakar.

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À la barre, la prévenue a plaidé coupable, expliquant avoir été manipulée émotionnellement dès le début de la relation. Elle a raconté les pressions sexuelles subies, les rendez-vous imposés dans des hôtels de la capitale, ainsi que le suivi médical qu’il lui aurait fait subir après lui avoir fourni des pilules contraceptives.

Malgré la gravité des faits, le tribunal de Dakar a pris en compte le désistement de la victime et la reconnaissance des faits par F. Camara. Le ministère public a requis une peine de deux ans avec sursis assortie d’une amende symbolique, une réquisition que le tribunal a entièrement suivie.

Ce procès, très suivi, soulève des interrogations sur les relations déséquilibrées, les violences psychologiques et les risques liés à l’exposition de la vie privée à l’ère numérique. Le tribunal de Dakar, une fois de plus, a joué un rôle crucial en rappelant que la justice s’applique même dans les zones floues de l’intimité partagée.

Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 17/06/2025

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samba
thiakk fayda rek topp khalé yi di rissatou rek
Le 2025-06-17 17:13:35

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