Le cinquième jour de guerre entre l’Iran et Israël marque un tournant inquiétant : les bombardements s’intensifient, les morts s’accumulent, et la peur s’installe durablement. Dans ce chaos, une vingtaine de Sénégalais en Israël se retrouvent piégés, exposés aux missiles, sans solution de rapatriement immédiate.
Depuis le déclenchement des hostilités, la situation sécuritaire dans la région se dégrade de jour en jour. Tandis que la communauté internationale peine à organiser l’évacuation de ses ressortissants, le Sénégal s’inquiète du sort de ses citoyens.
Ces Sénégalais en Israël, actuellement bloqués, lancent un cri d’alerte, espérant que leur voix traversera les lignes de front.
Dans un témoignage poignant recueilli par le correspondant d’Emedia, Modou Mbacké Niang, l’un des Sénégalais témoigne de la terreur quotidienne :
« Nous sommes retranchés dans les bunkers, comme tous les Israéliens. Il pleut des missiles toute la nuit, et nous ne dormons presque plus. »
Le journaliste décrit une atmosphère digne d’un champ de bataille moderne :
« C’est la première fois qu’une telle situation se produit ici. La guerre est devenue technologique, les armes plus destructrices. On vit dans l’incertitude totale, priant chaque jour d’en sortir indemne. »
Pour l’instant, aucun Sénégalais en Israël n’a été blessé, mais tous vivent dans l’angoisse permanente.
« Nous sommes sains et saufs, mais terrifiés. Personne ne sait quand ni comment cette guerre va finir. »
Face à cette situation critique, les Sénégalais en Israël interpellent les autorités sénégalaises et la population :
« Nous demandons au gouvernement de rester attentif à notre sort. Et surtout, nous invitons tous les Sénégalais à prier pour nous. Nous voulons simplement retrouver la paix et la normalité. »
En attendant une hypothétique évacuation, la vingtaine de ressortissants sénégalais reste enfermée dans des bunkers, suspendue au souffle des sirènes d’alerte. Entre résilience et désespoir, ils espèrent qu’un jour, le ciel cessera de s’effondrer au-dessus de leur tête.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 18/06/2025
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