Ce jeudi, la province du Cap-Oriental observe une journée de deuil national après le bilan dramatique des inondations en Afrique du Sud qui ont ravagé la région. Le nombre de victimes s’élève désormais à 92 morts, tandis que plus de 2 600 personnes se retrouvent sans abri, confrontées à une situation d’urgence humanitaire.
Près d’une semaine après les pluies torrentielles, plusieurs zones de Mthatha restent submergées. L’eau stagne toujours, ralentissant les opérations de secours et laissant derrière elle une ville méconnaissable. Les autorités sud-africaines ont décrété l’état de catastrophe nationale, mobilisant tous les moyens disponibles pour faire face à l’ampleur des dégâts causés par ces inondations en Afrique du Sud.
Les provinces du Cap-Oriental, du Cap-Occidental, du Free State et du KwaZulu-Natal figurent parmi les plus durement touchées. Dans ces zones, les habitations précaires ont cédé sous la pression des eaux, accentuant la vulnérabilité des populations les plus démunies. Les inondations en Afrique du Sud ont ainsi mis en lumière les inégalités territoriales et les limites des infrastructures locales face aux catastrophes naturelles.
Des maisons, des écoles, et des centres de santé ont été littéralement emportés, semant la désolation et l’angoisse au sein des communautés touchées. Le président Cyril Ramaphosa a directement lié cette tragédie aux effets du changement climatique, dénonçant la fréquence croissante de ces événements extrêmes, difficiles à prévoir et encore plus à contenir.
Alors que les secours poursuivent leurs efforts dans un contexte difficile, le pays se prépare désormais à une longue phase de reconstruction. Les inondations en Afrique du Sud rappellent une fois de plus l’urgence de renforcer les infrastructures, d’adapter les politiques environnementales, et de mieux protéger les populations face à un climat devenu de plus en plus instable.
Article écrit par : Sophie Diop
Mis en ligne : 19/06/2025
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