Alors que la deuxième semaine du conflit entre Israël et l’Iran s’ouvre sur une nouvelle vague de frappes, les efforts diplomatiques pour enrayer l’escalade semblent dans l’impasse.
À Genève, après quatre heures de discussions tendues entre les ministres des Affaires étrangères européens et le chef de la diplomatie iranienne, aucun compromis n’a pu être trouvé. Les positions demeurent irréconciliables, les négociateurs peinant à esquisser la moindre perspective de sortie de crise.
Face à cette impasse, la Russie hausse le ton. Liée à l’Iran par des relations stratégiques solides, Moscou appelle avec insistance à une désescalade immédiate. Sa porte-parole, Maria Zakharova, a condamné les frappes israéliennes ciblant les installations nucléaires iraniennes, les qualifiant « d’illégales » et contraires au droit international.
« Les parties concernées doivent parvenir à un consensus et établir un mécanisme de garanties juridiques internationales à la fois réaliste et crédible. Ce mécanisme devra non seulement garantir la sécurité d’Israël, mais aussi protéger le droit de l’Iran à un développement nucléaire pacifique. Cela ouvrira la voie à une coexistence pacifique entre les deux nations », a-t-elle déclaré.
Moscou, qui compte des experts sur le site nucléaire de Bushehr, exprime également son inquiétude croissante pour leur sécurité, redoutant une extension du conflit à d’autres installations sensibles.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 22/06/2025
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