La « Une » des journaux internationaux du jeudi 3 juillet 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - International | Par Eva | Publié le 03/07/2025 07:07:30

La « Une » des journaux internationaux du jeudi 3 juillet 2025

Coup de froid sur l’aide militaire américaine à l’Ukraine. Mardi 2 juillet, l’administration Trump a annoncé une pause dans la livraison de plusieurs intercepteurs et munitions de défense aérienne à destination de Kyiv. Une décision qui risque d’affaiblir considérablement la capacité du pays à se défendre contre l’intensification des frappes russes.

Selon The New York Times, les équipements retenus comprennent notamment des missiles destinés aux systèmes Patriot, des obus d’artillerie de précision, ainsi que d’autres projectiles utilisés par les avions de chasse F-16 fournis par les États-Unis.

Si le volume exact des livraisons suspendues n’a pas été précisé, le message envoyé par Washington ne laisse que peu de place à l’interprétation. « Washington regarde ailleurs et Moscou frappe toujours plus », titre Libération, qui souligne que l’armée de l’air russe a redoublé d’intensité dans ses bombardements en juin. Pour The Kyiv Independent, il s’agit d’un tournant inquiétant : « Le gel des missiles de défense aérienne est une terrible nouvelle pour l’Ukraine. La dernière décision de Donald Trump renforce la campagne meurtrière de drones et de missiles de la Russie. »

En Europe, l’annonce fait l’effet d’un électrochoc. « Cette décision, c’est un véritable coup de semonce pour les Européens », alerte Le Monde. Depuis avril, l’aide militaire des pays du Vieux Continent a pour la première fois dépassé celle des États-Unis. Un effort salué, mais encore insuffisant face aux besoins criants des forces ukrainiennes. La Repubblica abonde : « Les canons ukrainiens consomment aujourd’hui plus de munitions qu’ils n’en reçoivent, et les Européens ne sont pas en mesure de compenser la baisse américaine. »

À l’aube de ses 90 ans, le Dalaï Lama a pris les devants. Dans un message adressé à ses fidèles depuis son exil en Inde, le prix Nobel de la paix 1989 a confirmé qu’un successeur serait désigné après sa mort. Une prise de position qui relance un vieux bras de fer avec Pékin. « Le Dalaï Lama veut choisir son successeur sans l’aval de la Chine », résume La Croix, tandis que Le New York Times rapporte que « Pékin n’aura pas son mot à dire ».

Une ligne rouge aussitôt franchie, une riposte immédiate. Pour South China Morning Post, le plan de succession du chef spirituel tibétain « rompt avec la tradition ». Les autorités chinoises insistent : la désignation du futur Dalaï Lama « doit être conforme à la tradition et à la loi chinoise ». Pour le Washington Post, il s’agit d’une nouvelle tentative du Parti communiste chinois de « contrôler la direction du bouddhisme tibétain » et, par ricochet, d’effacer l’influence de l’actuel Dalaï Lama au Tibet.

Reste la question cruciale de l’Inde, terre d’exil du leader spirituel depuis 1959. The Times of India interroge : « Quelle position adoptera New Delhi ? » Le journal avance un dilemme délicat. « Moralement, l’Inde devrait soutenir le choix du Dalaï Lama. Mais stratégiquement, cela pourrait avoir des conséquences. »

La course technologique ne se joue plus seulement dans les laboratoires ou les start-up : elle a aussi gagné le monde du narcotrafic. La marine colombienne a récemment intercepté au large des côtes du parc naturel de Tayrona un submersible télécommandé, capable de transporter plus d’1,5 tonne de cocaïne. Si aucune drogue n’y a été retrouvée, tout indique que l’engin était en phase de test, selon Diario Las Americas.

Doté de deux antennes et d’un modem Starlink, le « narco sous-marin » pouvait être piloté à distance via internet par satellite, précise El País. Une innovation qui en dit long sur les ambitions technologiques des cartels. Depuis 2017, les groupes criminels opérant en Colombie, notamment les cartels mexicains, recrutent des ingénieurs pour concevoir des engins de plus en plus sophistiqués. « Ce test montre leur volonté de développer des systèmes technologiques beaucoup plus avancés », analyse la chercheuse colombienne Juana Cabezas pour l’AFP.

Quand la haute gastronomie rencontre la conquête spatiale. L’année prochaine, l’astronaute française Sophie Adenot rejoindra la Station spatiale internationale, emportant avec elle un petit bout de la cuisine hexagonale. Selon The Guardian, outre les plats lyophilisés classiques, la spationaute pourra déguster des mets préparés spécialement par la cheffe étoilée Anne-Sophie Pic : bisque de homard, foie gras, soupe à l’oignon… Un menu digne d’un restaurant étoilé, à plus de 400 km au-dessus de la Terre. Une manière savoureuse de rappeler que, même dans l’espace, la France ne transige pas sur l’art de bien manger.

Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 03/07/2025

La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.


Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 commentaires

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 commentaires

Copyright © 2023 www.notrecontinent.com

To Top