Le 11 juillet 2025, le gouvernement sénégalais, par l’intermédiaire du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères, a clairement réaffirmé son refus de toute promotion ou débat public relatif aux questions LGBTQI.
Cette position a été exprimée en réaction à un projet d’événement coorganisé par l’Ambassade des Pays-Bas et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, prévoyant une projection de film et un débat autour de ces thématiques à Dakar.
Le Sénégal, pays de tradition, de foi et de cohésion sociale, a toujours clairement exprimé sa position face à la promotion des questions LGBTQI. L’intervention du ministère ne tombe pas du ciel : elle fait suite à une tentative jugée provocatrice d’organiser une activité publique autour d’un sujet qui heurte profondément les sensibilités nationales. Il ne s’agit pas ici de juger des choix individuels, mais de s’opposer fermement à l’imposition de modèles sociétaux étrangers à notre culture.
Il ne s’agissait pas d’un simple débat académique en cercle restreint, mais bien d’un événement public, porté par des partenaires étrangers, sur un sujet que la majorité des Sénégalais rejettent pour des raisons religieuses, culturelles et morales. La réponse du gouvernement est donc une mesure de prudence et de souveraineté, visant à protéger la cohésion sociale du pays face à des pressions extérieures souvent déguisées en discours de tolérance.
Le Sénégal, tout en étant signataire de nombreuses conventions internationales, n’a jamais accepté que l’on lui dicte des normes sociétales qui ne correspondent ni à son histoire ni à sa réalité culturelle. La promotion des droits LGBTQI, telle qu’elle est pratiquée dans certains pays occidentaux, entre en contradiction directe avec les fondements de notre société.
Le Sénégal n’est pas un cas isolé. De nombreux pays africains, comme le Ghana, la Tanzanie ou encore l’Ouganda, ont récemment pris des mesures similaires, soulignant le refus d’une instrumentalisation des droits humains pour imposer des agendas idéologiques. Dans chacun de ces cas, la volonté affichée est de préserver les équilibres sociaux et moraux, face à une occidentalisation des normes perçue comme une forme de néocolonialisme culturel.
Le Sénégal n’est ni un État homophobe ni un pays fermé au dialogue international. Mais il est un pays à l’identité forte, façonnée par des siècles de tradition, un attachement profond à la religion et une société organisée autour de valeurs partagées. Introduire de force des débats sur les LGBTQI, sous couvert de droits humains, revient à fracturer ce socle commun.
Il ne s’agit pas ici de prôner l’intolérance, mais de rappeler que toute société a le droit de définir ses priorités, ses limites et ses tabous. La diversité culturelle doit être respectée dans les deux sens : si nous devons comprendre les sensibilités occidentales, celles-ci doivent, en retour, respecter notre attachement à nos valeurs.
Le rappel à l’ordre du gouvernement sénégalais est une décision responsable et souveraine. Il ne s’agit pas d’un rejet de l’Autre, mais d’une défense claire de notre modèle de société. À l’heure où les pressions extérieures s’intensifient, il est plus que jamais urgent de protéger ce qui fait notre singularité : nos valeurs, notre foi, et notre cohésion sociale. Le Sénégal ne doit pas céder à une mondialisation des normes qui nie ses réalités profondes.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Omar Lo.
Mis en ligne : 17/07/2025
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