Je m’appelle M., j’ai 31 ans, je suis marié depuis trois ans et père d’une adorable fille d’un an. Depuis quelque temps, je vis dans une spirale intérieure qui me ronge. J’ai commis une erreur, la pire erreur de ma vie. Je ne cherche ni à me justifier, ni à me faire plaindre.
Je veux seulement confier ce que je vis. Peut-être que cela aidera d’autres à ne pas sombrer comme moi. Peut-être que cela m’aidera à me relever.
Tout a commencé il y a un mois. Une rencontre, une jeune femme, belle, douce, intelligente. Elle n’était pas venue pour bouleverser ma vie, mais c’est ce qui s’est produit. Je me suis attaché à elle, au point de sentir mon cœur vaciller. Malgré ma foi, malgré mes engagements, malgré mon amour sincère pour mon épouse et ma fille, je n’ai pas su dire non à mes pulsions, à cette attirance irrépressible. Le week-end dernier, j’ai franchi la ligne rouge. J’ai commis l’adultère. Pour la première fois. Et depuis, je ne dors plus.
Je suis un homme pratiquant. Depuis ma majorité, je n’ai jamais manqué une seule prière. La Charia est pour moi plus qu’un guide : c’est une boussole morale. Alors ce que j’ai fait me détruit. Comment ai-je pu ? Pourquoi ai-je cédé ? Je me sens lâche, indigne, sale. Je me regarde dans la glace et je ne me reconnais plus. Je regarde ma femme, ma fille, et mon cœur saigne. Elles ne savent rien. Mais moi, je porte le poids de cette trahison.
Et pourtant… je suis perdu, car je ressens quelque chose de fort pour cette autre femme. Je ne l’ai pas utilisée. Je l’aime, peut-être même à la folie. C’est ce qui complique tout. Ce n’est pas une simple erreur passagère, c’est un dilemme moral, émotionnel, spirituel.
Au Sénégal, on parle peu de ces failles masculines. On exige de l’homme la maîtrise, la force, la droiture. Mais nous sommes aussi humains, faillibles. Cela ne justifie rien, mais peut-être faut-il oser en parler pour mieux s’en sortir.
Je ne veux pas tout perdre. Je veux sauver mon foyer. Je veux retrouver ma paix intérieure. Je ne peux plus vivre dans cette double vie. J’ai donc décidé de prendre mes distances avec cette femme. De me concentrer sur ma famille, de demander pardon à Dieu, et de reconstruire.
À ceux qui me liront et qui traversent des tentations similaires, je dis ceci : arrêtez-vous tant qu’il est encore temps. Le plaisir éphémère ne vaut pas la paix d’un foyer ni la sérénité de l’âme.
Je prie aujourd’hui pour que Dieu me pardonne, que ma famille soit épargnée, et que je sois un homme meilleur. J’ai fauté, mais je refuse que cette faute devienne mon identité. Que cette confidence serve, si possible, à éveiller les consciences.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 17/07/2025
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