« Bonjour, je suis mariée depuis quelques mois, mais je vis une situation que je n’aurais jamais imaginée… »
Ce sont les premiers mots d’une jeune femme sénégalaise, mariée dans un foyer polygame, qui a accepté de partager anonymement sa douleur sur notre page. Son histoire, à la fois personnelle et profondément révélatrice, touche à des réalités trop souvent tues.
En Janvier dernier, son mari prend une deuxième épouse. Rien d’étonnant dans une société où la polygamie est socialement acceptée. Mais ce qui blesse, c’est la rapidité avec laquelle tout bascule : moins de sept mois après ce mariage, la nouvelle épouse accouche. La nouvelle tombe comme un couperet.
« On m’a dit que le bébé est prématuré, mais tout indique qu’il a été conçu bien avant leur mariage. »
Un doute s’installe. Une évidence se dessine : l’homme avec qui elle a bâti ses rêves l’aurait trahie, épousant une femme déjà enceinte. Plus troublant encore, ni la mère, ni le nouveau-né n’ont été vus. La jeune épouse ne répond plus au téléphone. L’homme, lui, se ferme, devient agressif, et refuse toute explication.
« Quand je lui ai demandé le prénom du bébé, il s’est énervé. Comme si ma simple question dérangeait. »
La souffrance devient insupportable. La narratrice, déjà éprouvée par les défis du mariage polygame, sent sa dignité piétinée. Elle découvre que la nouvelle épouse est une connaissance, une fille du quartier. L’humiliation est totale. Elle se sent trahie deux fois : en tant qu’épouse, mais aussi en tant que femme.
« Si vraiment il a fait ça, je ne pourrais jamais pardonner. Parce que là, ce n’est pas juste un mensonge. C’est un manque de respect profond. »
Ce récit bouleverse. Il résonne avec celui de nombreuses femmes qui, dans le silence des foyers sénégalais, vivent des injustices émotionnelles, sous couvert de traditions. Le mariage polygame, bien qu’accepté socialement, n’est pas toujours vécu dans le respect et la transparence.
Aujourd’hui, cette jeune femme doute de tout : de son mari, de son foyer, de sa place. Elle cherche des réponses, un peu de paix. Mais surtout, elle a besoin d’être entendue.
Et si, derrière chaque foyer apparemment calme, se cachaient des blessures que personne ne voit ?
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 12/08/2025
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