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Récemment, une rumeur persistante a circulé sur l’arrestation supposée de Mame Boye Diao, maire de Kolda et ancien Directeur général des Domaines, dans le cadre de l’enquête sur le cybercriminel présumé El Hadji Babacar Dioum, dit « Kocc Barma ». Pourtant, les faits officiels contredisent cette information : Mame Boye Diao a été simplement entendu comme témoin, puis relâché sans aucune charge retenue contre lui.
Pour bien comprendre la situation, il faut replacer l’affaire dans son contexte : Kocc Barma est accusé d’activités cybercriminelles, et plusieurs personnes sont entendues par la Division spéciale de cybersécurité pour clarifier les faits. Mame Boye Diao a volontairement collaboré, remettant ses appareils électroniques pour enquête, ce qui témoigne de sa bonne foi. Toutefois, certains messages WhatsApp entre un autre suspect et une entité identifiée comme liée à Diao ont alimenté des spéculations sur une possible complicité, sans preuves formelles ni poursuites engagées à son encontre.
L’analyse de cet épisode montre clairement que la rumeur d’arrestation relève d’une volonté manifeste de manipulation de l’opinion publique. Cette distorsion de la vérité, relayée par des médias peu scrupuleux ou mal informés, détourne l’attention des véritables enjeux judiciaires et fragilise la confiance des citoyens dans les institutions. La propagation de demi-vérités et d’infos non vérifiées contribue à entretenir un climat d’incertitude et de suspicion nuisible à la démocratie et à l’État de droit.
D’abord, la médiatisation excessive autour d’un non-événement, l’audition de Mame Boye Diao, dépasse le cadre factuel et sert surtout des agendas politiques ou médiatiques. Ensuite, la circulation rapide d’informations non sourcées témoigne d’un manque de rigueur journalistique qui nuit à la qualité de l’information publique. Enfin, l’absence de charges ou d’enquête approfondie contre Diao dans cette affaire spécifique montre que la rumeur ne repose sur aucun fondement juridique solide.
En élargissant le propos, on peut comparer cette situation à d’autres contextes où la désinformation a été utilisée pour manipuler l’opinion, notamment dans certains pays où les réseaux sociaux amplifient rapidement des accusations infondées. Ce phénomène global souligne l’urgence d’une presse responsable et d’une société civile vigilante pour défendre la transparence et la justice.
Il est donc impératif de dénoncer cette manipulation médiatique dans l’affaire Kocc Barma. Les médias et sources d’information doivent veiller à ne pas alimenter la confusion par des reportages hâtifs ou sensationnalistes. L’opinion publique mérite une information claire, vérifiée et impartiale. Par ailleurs, les autorités judiciaires gagneraient à communiquer davantage pour rétablir la confiance et éviter que des rumeurs ne prennent le pas sur la vérité.
La prétendue arrestation de Mame Boye Diao dans l’affaire Kocc Barma est une fausse information qui illustre les dangers des rumeurs amplifiées par des médias parfois peu rigoureux. La manipulation de l’opinion publique nuit au bon fonctionnement de la justice et à la sérénité démocratique. Il faut que chacun, médias comme citoyens, fasse preuve de vigilance et exige une transparence totale, fondée sur des faits vérifiables, pour préserver l’intégrité de notre société.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Lamine Ndiaye.
Mis en ligne : 18/08/2025
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