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L’actualité récente nous rappelle, une fois de plus, que le Sénégal est engagé dans une lutte sans merci contre les maux qui rongent son économie et sa société. La garde à vue de Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds), cité dans un rapport de la CENTIF et auditionné pendant près de onze heures par la Division des investigations criminelles (DIC), est un symbole fort de cette volonté de rupture. Cet événement, loin d’être isolé, s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Leur engagement à assainir le pays et à balayer les vestiges d’un système corrompu mérite notre soutien le plus franc.
Le Sénégal, comme beaucoup de pays africains, a longtemps été miné par des pratiques opaques, des trafics d’influence et des détournements de fonds publics. Des institutions comme la CENTIF et le Pool judiciaire financier (PJF) ont été renforcées ces dernières années pour traquer les infractions financières et restaurer la confiance des citoyens. La CENTIF, en particulier, a révélé des réseaux sophistiqués de blanchiment de capitaux, impliquant des personnalités influentes et des montants colossaux. Le PJF, créé pour remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite, a déjà traité des centaines de dossiers et saisi des milliards de francs CFA, prouvant son efficacité et sa détermination.
Mbagnick Diop, figure controversée du monde des affaires sénégalais, incarne à bien des égards les dérives du passé. Son audition et sa mise en garde à vue, dans le cadre d’une enquête pour blanchiment de capitaux, sont un signal clair : plus personne n’est au-dessus des lois. Le Meds, qu’il préside, joue pourtant un rôle important dans la promotion des entreprises sénégalaises, mais son influence ne saurait justifier des pratiques illégales.
La rapidité et la transparence avec lesquelles ces enquêtes sont menées contrastent avec les lenteurs et les complaisances d’autrefois. Le gouvernement actuel, porté par une légitimité populaire indéniable, a fait de la lutte contre la corruption une priorité absolue. Le Plan de redressement économique et social (PRES), lancé en août 2025, vise à restaurer la souveraineté économique et la transparence, avec des résultats concrets attendus dès cette année. Les actions du PJF et de la CENTIF, soutenues par des réformes institutionnelles ambitieuses, montrent que l’État est désormais armé pour affronter les réseaux de corruption et de fraude.
Premièrement, la corruption et le blanchiment de capitaux privent le Sénégal de ressources vitales pour son développement. Les 125 milliards de francs CFA mis en lumière par la CENTIF dans l’affaire Farba Ngom, ou les saisies records du PJF, illustrent l’ampleur des sommes détournées au détriment des services publics et des investissements sociaux. Deuxièmement, l’impunité passée a nourri un sentiment d’injustice et de défiance envers les institutions. En agissant avec fermeté, Diomaye Faye et Ousmane Sonko redonnent espoir à des millions de Sénégalais qui aspirent à un État juste et efficace. Enfin, cette politique s’inscrit dans une vision plus large de souveraineté et de dignité nationale, comme en témoignent les renégociations des contrats stratégiques et la volonté de maîtriser les ressources naturelles du pays.
D’autres pays africains, comme le Rwanda ou le Botswana, ont montré que la lutte contre la corruption pouvait transformer une économie et restaurer la confiance des investisseurs. Le Sénégal, avec ses nouvelles institutions et sa volonté politique, a toutes les cartes en main pour suivre cette voie. La création de l’OFNAC et le renforcement du PJF sont des étapes décisives, comparables aux réformes menées par des pays aujourd’hui cités en exemple pour leur gouvernance.
Les actions menées contre Mbagnick Diop et d’autres figures du vieux système ne sont pas des actes de vengeance, mais des étapes nécessaires pour bâtir un Sénégal nouveau. Elles prouvent que le gouvernement actuel a le courage de ses engagements. À tous ceux qui doutent encore, rappelons que la justice, quand elle est rendue sans faiblesse, est toujours du côté du peuple.
Merci, Sonko. Merci, Diomaye. Vous avez le soutien des Sénégalais honnêtes, ceux qui croient en un pays où chacun paie ses impôts, où les contrats sont transparents, et où les ressources profitent à tous. Continuez à nettoyer ce pays. L’histoire vous donnera raison.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Djily Gueye.
Mis en ligne : 20/09/2025
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