Le gouvernement face à la tempête : Guy Marius Sagna exige des comptes - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Eva | Publié le 26/10/2025 02:10:00

Le gouvernement face à la tempête : Guy Marius Sagna exige des comptes

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Un article récent met en lumière les préoccupations soulevées par Guy Marius Sagna concernant les retards de salaires et la gestion des récépissés d’importation de produits alimentaires. Mon analyse révèle une incapacité chronique du gouvernement à gérer ces enjeux, ce qui met en péril le moral des agents du Centre national d’action antimines du Sénégal (CNAMS) et soulève des questions sur la transparence de l’État.

Le gouvernement sénégalais, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, est en pleine tourmente. Les retards de salaires au CNAMS ne sont pas seulement des chiffres sur une feuille de paie, mais des vies affectées, des familles en détresse. Alors que le budget alloué au déminage en Casamance a augmenté, les agents se retrouvent toujours dans l’incertitude. C’est comme si l’État avait décidé de jouer à un jeu de société où les règles changent constamment, laissant les joueurs sur le bord du chemin, frustrés et désemparés.

Guy Marius Sagna a mis en lumière des problèmes fondamentaux, notamment des retards de salaires et des missions de terrain non réalisées. Le gouvernement, dans sa réponse, évoque une augmentation du budget pour le CNAMS, mais cela ne suffit pas à masquer les anomalies administratives. Le projet PALAC, qui aurait dû être reconduit depuis 2009, est un exemple frappant de l’inefficacité bureaucratique. C’est un peu comme si une entreprise promettait une augmentation de salaire tout en oubliant de payer ses employés. Que vaut un budget si les fonds ne parviennent pas à ceux qui en ont réellement besoin ?

Les retards de salaires ne sont pas qu’une question administrative ; ils touchent directement le moral des agents. Imaginez une équipe de foot qui ne reçoit pas son salaire : le moral chute, les performances en pâtissent. Au CNAMS, c’est exactement ce qui se passe. Les agents, déjà confrontés à des missions difficiles, se retrouvent à jongler avec des incertitudes financières. Cela entraîne une démotivation qui peut avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité des opérations de déminage.

De plus, la gestion des DIPA est entourée d’une opacité qui rappelle les pratiques d’un autre temps, où le favoritisme et le clientélisme régnaient en maîtres. Sagna a raison de demander des comptes. La répartition des DIPA, où 50 % sont alloués aux commerçants et 25 % à la Compagnie sucrière sénégalaise, laisse entrevoir un manque de transparence qui pourrait nuire à l’économie nationale. C’est comme si l’État jouait à cache-cache avec ses citoyens, laissant les plus vulnérables dans l’ignorance.

Le gouvernement, en ne régularisant pas rapidement les salaires des agents du CNAMS, démontre une inaptitude à gérer des situations critiques. Cela crée un climat de méfiance et d’insatisfaction, qui pourrait se traduire par des grèves ou des manifestations. L’absence de réformes concrètes dans la gestion des DIPA renforce cette impression d’une administration qui ne sait pas comment naviguer dans les eaux troubles de la transparence.

Des études montrent que la satisfaction au travail est directement liée à la régularité des salaires. Dans un pays où l’économie est fragile, il est impératif que le gouvernement prenne des mesures proactives pour soutenir ses agents. La transparence dans la gestion des DIPA pourrait également renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions. En d’autres termes, un gouvernement transparent est un gouvernement qui inspire confiance.

Les retards de salaires et l’opacité dans la gestion des DIPA révèlent une incapacité profonde du gouvernement à gérer des questions essentielles. Il faut que les autorités prennent conscience de l’impact de leurs décisions sur le moral des agents et sur la société dans son ensemble.

Je vous invite, chers lecteurs, à vous engager dans ce débat. Exigeons ensemble des comptes de la part de notre gouvernement et appelons à une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Ne laissons pas l’opacité régner en maître, car c’est notre avenir qui est en jeu.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Sidy F.
Mis en ligne : 26/10/2025

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