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Le 18 octobre 2025, la Brigade des Douanes du Tourisme à l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) a annoncé une saisie de 11,8 kilogrammes de haschich, une nouvelle preuve que notre pays est devenu un véritable carrefour du trafic de drogue. Cette situation alarmante souligne à quel point les autorités douanières semblent dépassées par l’ampleur du phénomène. On doit s’interroger sur l’efficacité de nos dispositifs de lutte contre le narcotrafic.
Le trafic de drogue est un fléau mondial, et le Sénégal n’échappe pas à cette réalité. Les saisies de stupéfiants se multiplient, révélant une organisation criminelle de plus en plus sophistiquée. La dernière opération des douanes, qui a permis d’intercepter 120 paquets de haschich dissimulés dans des pots de Nesquik, est révélatrice d’une situation où les trafiquants semblent toujours avoir une longueur d’avance. En effet, cette saisie fait suite à une autre opération similaire, où 32,686 kilogrammes de haschich avaient été saisis quelques jours plus tôt. Cela pose la question : nos douanes sont-elles réellement à la hauteur de la menace ?
L’article d’origine met en lumière une saisie impressionnante, mais il ne fait que masquer une réalité bien plus inquiétante. Les agents des douanes, bien qu’efficaces dans cette opération, semblent agir en réaction plutôt qu’en prévention. Ce n’est pas la première fois que nous assistons à de telles saisies, et à chaque fois, le même constat amer s’impose : les autorités sont sur la défensive. Comme un pompier qui éteint des feux sans jamais vraiment s’attaquer aux causes profondes, les douanes semblent incapables de démanteler les réseaux de trafic qui gangrènent notre société.
Premièrement, l’ampleur du trafic de drogue au Sénégal est telle qu’il devient difficile de croire que les autorités ont les moyens de lutter efficacement contre ce fléau. Des opérations comme celle-ci, bien que louables, ne sont qu’un pansement sur une plaie béante. Deuxièmement, la complexité des réseaux criminels et leur capacité à s’adapter rapidement aux mesures de contrôle témoignent d’une lacune dans notre stratégie de lutte contre la drogue. Comme un joueur d’échecs qui ne voit pas les coups d’avance de son adversaire, il est évident que les douanes doivent revoir leur approche pour ne pas se retrouver constamment en position de faiblesse.
Adopter une approche proactive est essentiel. Les autorités doivent non seulement renforcer les contrôles aux frontières, mais aussi investir dans des programmes de sensibilisation et de prévention. Il est normal d’impliquer la société civile dans cette lutte, car le trafic de drogue ne touche pas que les institutions, mais aussi les familles et les communautés. En d’autres termes, il est temps de changer de stratégie, de passer de la réaction à l’action, avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Des études montrent que les pays ayant mis en place des programmes de prévention et d’éducation ont réussi à réduire significativement le trafic de drogue. Par exemple, en Colombie, des initiatives communautaires ont permis de réduire de 30 % la production de cocaïne en impliquant les agriculteurs dans des alternatives économiques. Le Sénégal pourrait s’inspirer de ces exemples pour mettre en place des solutions durables.
La saisie de haschich à l’AIBD n’est qu’un symptôme d’un problème beaucoup plus vaste et complexe. Les douanes, malgré leurs efforts, semblent dépassées par la situation. Il faut repenser notre stratégie de lutte contre le trafic de drogue, en intégrant des mesures préventives et en impliquant l’ensemble de la société.
Nous devons exiger des actions concrètes de la part de nos dirigeants. La lutte contre le trafic de drogue est l’affaire de tous. Engageons-nous ensemble pour un avenir sans drogue !
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Rahim B.
Mis en ligne : 04/11/2025
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