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Récemment, un tragique incident a eu lieu sur le marché central de Thiès, où une simple dispute autour d’une paire de chaussures a conduit à un meurtre. Ce fait divers, bien que choquant, n’est pas isolé et soulève une question cruciale : que se passe-t-il dans la tête de nos jeunes ? Je suis convaincu que cet acte insensé illustre un manque criant de maturité et de contrôle émotionnel chez une partie de la jeunesse.
Le week-end dernier, la ville de Thiès a été le théâtre d’une scène d’une violence inouïe. Un homme a été mortellement poignardé suite à une altercation, apparemment anodine, sur des chaussures. Ce drame est le reflet d’un malaise plus profond qui ronge notre société : la difficulté des jeunes à gérer leurs émotions et à résoudre les conflits de manière pacifique. Ce n’est pas seulement une question de criminalité, mais un véritable appel à la réflexion sur l’éducation émotionnelle de notre jeunesse.
L’incident, selon les sources policières, a commencé de manière banale. Le suspect a été surpris en train de porter les chaussures d’un tiers sans autorisation. C’est là que la situation a dégénéré. L’intervention de la victime, qui a cherché à calmer les esprits, a été perçue comme une provocation par l’agresseur. Ce dernier, pris de rage, a sorti un couteau et a porté deux coups mortels. Ce comportement, digne d’un enfant capricieux qui ne sait pas gérer une frustration, est révélateur d’un manque de maturité flagrant.
Il est alarmant de constater que des disputes qui devraient être résolues par la parole se terminent par des actes de violence. La colère, si mal maîtrisée, peut mener à des conséquences tragiques. Comme le disait un sage, « la colère est comme un feu : elle peut réchauffer ou brûler. » Dans ce cas, elle a brûlé une vie. Ce meurtre illustre une tendance inquiétante chez certains jeunes : la propension à céder à l’impulsivité et à la violence au lieu de chercher des solutions pacifiques.
Cet incident ne doit pas être considéré comme un fait isolé, mais plutôt comme un symptôme d’un problème sociétal plus vaste. Les jeunes d’aujourd’hui sont souvent exposés à des modèles de comportement qui glorifient la violence et le conflit. Les réseaux sociaux, par exemple, véhiculent une image déformée de la réalité, où la force prime souvent sur la raison. Ce manque d’éducation émotionnelle et de gestion des conflits est un fléau qui doit être combattu. Nous devons encourager des programmes d’éducation qui enseignent aux jeunes à exprimer leurs émotions de manière constructive et à résoudre les désaccords sans recourir à la violence.
Des études montrent que l’éducation émotionnelle peut réduire les comportements violents chez les jeunes. Des initiatives dans les écoles, telles que des ateliers de gestion des émotions et de résolution de conflits, ont prouvé leur efficacité. Pourquoi ne pas investir dans de telles solutions pour éviter que d’autres drames ne se produisent ? Nous avons la responsabilité collective de préparer nos jeunes à devenir des adultes équilibrés et capables de gérer leurs émotions.
Le drame survenu à Thiès est un cri d’alarme sur le manque de maturité et de contrôle émotionnel chez certains jeunes. Il faut que nous prenions conscience de cette problématique et que nous agissions. Nous ne pouvons plus laisser la colère et l’impulsivité dicter le comportement de notre jeunesse.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Tapha Fall.
Mis en ligne : 04/11/2025
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