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Des échanges houleux entre deux journalistes à propos de l’affaire Pape Malick Ndour ont mis en lumière des propos de plus en plus virulents. Mon analyse révèle une tendance alarmante : la montée de la violence verbale dans le journalisme, qui constitue un grave danger pour la déontologie de notre profession.
L’affaire Pape Malick Ndour a récemment suscité des débats enflammés au sein des médias. Ce phénomène n’est pas isolé ; il s’inscrit dans un contexte où la polémique et l’agressivité semblent devenir la norme. Les journalistes, censés être les gardiens de la vérité, se laissent parfois emporter par des discours qui dépassent les limites de la décence. Ce climat de tension est révélateur d’une dégradation des standards éthiques dans le monde de l’information.
Les échanges entre les deux journalistes sont décrits comme « vifs » et « virulents ». Ces termes, bien que descriptifs, masquent une réalité bien plus inquiétante : la dérive vers une communication où l’insulte et l’agression verbale priment sur le débat constructif. À l’instar d’un match de boxe où les coups bas sont monnaie courante, le journalisme semble parfois se transformer en une arène où l’objectivité est sacrifiée sur l’autel du sensationnalisme.
Premièrement, cette violence verbale nuit à la crédibilité de notre métier. Les journalistes sont souvent perçus comme des acteurs de la vérité, mais lorsque les échanges se transforment en attaques personnelles, c’est l’intégrité de l’information qui est mise en péril. Deuxièmement, cette tendance peut avoir des conséquences néfastes sur le public. Un langage agressif et polarisant ne fait qu’alimenter les divisions au sein de la société, à l’image d’un feu de forêt qui se propage sans contrôle.
La montée de la violence verbale dans le journalisme n’est pas seulement une question de style, mais une menace directe à la déontologie. En effet, lorsque les journalistes adoptent un ton acerbe, ils se détournent de leur mission première : informer de manière objective et impartiale. En se comportant comme des gladiateurs dans l’arène médiatique, ils perdent de vue l’importance de la nuance et du respect dans le dialogue. Comme le disait un célèbre penseur, « la parole est une arme, et elle doit être utilisée avec sagesse », une maxime que trop de journalistes semblent oublier aujourd’hui.
Des études ont montré que la violence verbale dans les médias peut avoir des effets dévastateurs sur la perception du public. Selon une enquête récente, 67 % des lecteurs affirment que les discours haineux dans les médias les incitent à se méfier des journalistes. Ce constat devrait alerter tous les acteurs du secteur sur la nécessité de revenir à des pratiques plus éthiques et respectueuses.
L’affaire Pape Malick Ndour n’est qu’un exemple parmi tant d’autres d’une dérive inquiétante dans le paysage médiatique. La violence verbale, loin d’être un simple style, est un poison qui gangrène notre profession et nuit à notre rôle de vecteurs d’information. Nous devons tous prendre conscience de l’importance de préserver la déontologie journalistique, car sans cela, c’est la démocratie elle-même qui est en danger.
Je vous invite, lecteurs, à réfléchir à l’impact de la violence verbale dans les médias et à exiger un journalisme de qualité, basé sur le respect et la vérité. Engageons-nous ensemble pour une information qui élève le débat public plutôt que de l’abaisser.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Tabara F.
Mis en ligne : 05/11/2025
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