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Dans un contexte où la souveraineté numérique est plus qu’un simple mot à la mode, la décision du Pool Judiciaire Financier (PJF) de ne pas utiliser les ordinateurs portables offerts par l’Ambassade des États-Unis mérite un examen critique. Comme un enfant qui refuse un bonbon d’un étranger, le PJF montre une méfiance qui, à mon sens, est non seulement justifiée, mais également nécessaire.
Récemment, Guy Marius Sagna, député, a soulevé des inquiétudes concernant un don d’équipements informatiques de l’Ambassade américaine. Pour lui, accepter un tel cadeau serait comme ouvrir la porte à un loup déguisé en agneau, compromettant ainsi la « souveraineté numérique » du pays et mettant en péril la sécurité nationale. La ministre de la Justice, Yassine Fall, a tenté de rassurer tout le monde en expliquant que ces ordinateurs avaient été inspectés et qu’aucun élément suspect n’avait été trouvé. Mais, comme on le sait, il y a souvent une différence entre ce qui est visible et ce qui se cache sous la surface.
Le PJF, après avoir reçu des alertes de la Délégation Nationale au Renseignement (DNR), a décidé de ne pas utiliser ces ordinateurs. Cela soulève des questions sur la confiance que le PJF accorde à ses partenaires étrangers. En effet, accepter un don de matériel informatique d’un pays dont les intentions peuvent être ambiguës, c’est un peu comme accepter un prêt d’argent d’un ami qui a déjà des antécédents de dettes. La prudence est de mise !
Premièrement, la souveraineté numérique est un enjeu important. En acceptant ces ordinateurs, le PJF aurait pu se retrouver à la merci de logiciels espions ou de backdoors qui permettraient à une puissance étrangère d’accéder à des données sensibles. Deuxièmement, le fait que des alertes aient été émises par la DNR témoigne d’une vigilance nécessaire dans un monde où les cyberattaques sont monnaie courante. Comme le dit le proverbe, « mieux vaut prévenir que guérir », et le PJF a choisi la voie de la prudence.
En fin de compte, la décision du PJF de ne pas utiliser ces ordinateurs est une illustration parfaite de la méfiance justifiée envers les intentions américaines. Dans un monde où les dons peuvent cacher des intentions inavouées, il est sage de se méfier. Après tout, qui n’a jamais entendu parler d’un cadeau empoisonné ? Le PJF a choisi de ne pas se laisser séduire par des promesses de technologie brillante, préférant se concentrer sur la sécurité nationale plutôt que de céder à la tentation d’un cadeau apparemment inoffensif.
Pour renforcer cette opinion, il est pertinent de rappeler que les États-Unis ont un historique de surveillance et d’interventions dans les affaires d’autres nations. Des révélations comme celles d’Edward Snowden ont mis en lumière l’ampleur de la surveillance pratiquée par les agences américaines. Ainsi, la méfiance du PJF n’est pas une simple paranoïa ; elle s’inscrit dans un contexte plus large de scepticisme face aux intentions américaines.
La décision du PJF de ne pas utiliser les ordinateurs portables offerts par les États-Unis est une réaction sensée face à des préoccupations légitimes. Dans un monde où la sécurité nationale est constamment menacée, il est impératif de rester vigilant. Comme le dit le sage, « on n’est jamais trop prudent ». Le PJF a choisi la voie de la prudence, et je ne peux que saluer cette décision.
Je vous invite, chers lecteurs, à réfléchir à vos propres interactions avec les technologies étrangères. Ne laissez pas la séduction des gadgets modernes vous faire oublier l’importance de la sécurité. Partagez vos réflexions et engagez la conversation autour de ce sujet !
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Soukeyna F.
Mis en ligne : 08/11/2025
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