Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
Dans un fait divers tragique survenu à Touba, un corps sans vie a été découvert dans une maison abandonnée près du marché Ocass. Cet événement, qui aurait pu être évité, met en lumière une négligence criante de la part des propriétaires de biens immobiliers laissés à l’abandon.
La découverte du corps d’une femme dans une maison abandonnée sur la route de Ndiobéne Taay est plus qu’un simple fait divers. C’est le reflet d’une réalité préoccupante : des propriétés laissées à l’abandon, envahies par les eaux de pluie, deviennent des zones de non-droit et des pièges mortels. Les autorités, bien que présentes, n’agissent pas toujours avec la diligence nécessaire pour prévenir de telles tragédies. Ce n’est pas un simple accident, mais le résultat d’une chaîne de négligences qui engendrent des conséquences dramatiques.
Pourquoi ces maisons abandonnées ne sont-elles pas sécurisées ou détruites ? Pourquoi les propriétaires, qui souvent disparaissent sans laisser de trace, ne sont-ils pas tenus pour responsables ? La mort de cette femme est un cri d’alarme, un appel à la prise de conscience collective. Comme une maison en ruine, la sécurité de notre communauté s’effondre sous le poids de l’indifférence.
Premièrement, la négligence des propriétaires de biens immobiliers abandonnés est inacceptable. Ces espaces, laissés à l’abandon, deviennent des refuges pour les dangers. On pourrait comparer cela à un jardin envahi par les mauvaises herbes : si on ne s’en occupe pas, il finit par étouffer les belles plantes. De même, ces maisons abandonnées étouffent la sécurité et la tranquillité de notre environnement.
Deuxièmement, les autorités doivent prendre leurs responsabilités. Il est impensable qu’une femme perde la vie dans un endroit où la vigilance aurait pu prévenir un tel drame. À l’image d’un phare qui éclaire les marins perdus en mer, il est de leur devoir d’éclairer et de sécuriser ces zones à risque. La passivité des propriétaires et des autorités crée un terreau fertile pour les tragédies.
Il est évident que la situation actuelle est le résultat d’une inaction collective. Les propriétaires de ces biens abandonnés doivent être tenus responsables de leurs propriétés, et des mesures doivent être mises en place pour assurer la sécurité des citoyens. La mort de cette femme ne doit pas être qu’un simple fait divers, mais un tournant dans notre façon de gérer l’urbanisme et la sécurité publique. Nous devons exiger des comptes et des actions concrètes.
Des études montrent que les propriétés abandonnées sont souvent liées à une augmentation de la criminalité et à des risques accrus pour la santé publique. Des initiatives dans d’autres villes, où des lois ont été mises en place pour forcer les propriétaires à entretenir leurs biens, ont montré des résultats positifs. Pourquoi ne pas s’inspirer de ces exemples pour agir ici ? La sécurité de nos quartiers ne doit pas être laissée à la merci de l’oubli.
La découverte tragique du corps de cette femme met en lumière une problématique bien plus vaste : la négligence des propriétaires et l’inaction des autorités. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette réalité. Il est impératif d’exiger des changements afin de garantir la sécurité de tous.
Je vous encourage, chers lecteurs, à vous engager dans cette lutte pour la sécurité de nos quartiers. Parlez-en autour de vous, interpellez vos élus, et exigez des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Ne laissons pas la négligence emporter d’autres vies.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Penda Diallo.
Mis en ligne : 21/10/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





