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Dans l’article publié le 08 novembre 2025, il est rapporté que Yassine Fall, actuelle ministre de la Justice, a été désignée pour assumer l’intérim du Premier ministre Ousmane Sonko, en congé. Ce choix, bien que soutenu par des sources officielles, soulève des questions sur la vision stratégique de Bassirou Diomaye Faye. À mon sens, cette décision pourrait apparaître comme un manque de discernement face à des enjeux cruciaux.
Ousmane Sonko, figure emblématique de la politique sénégalaise, est connu pour ses positions tranchées et sa capacité à mobiliser les foules. Son congé, bien que justifié, laisse un vide que le gouvernement doit impérativement combler. C’est dans ce contexte que la nomination de Yassine Fall pour gérer les affaires courantes interpelle. En effet, confier un tel rôle à une ministre de la Justice peut sembler inapproprié, surtout dans un pays où les défis politiques et économiques sont omniprésents.
La nomination de Yassine Fall est encore non confirmée officiellement, mais plusieurs sources s’accordent à dire que c’est une réalité. Le fait que cette décision soit prise dans la précipitation pourrait indiquer un manque de préparation de la part du gouvernement. À l’instar d’un chef d’orchestre choisissant un musicien novice pour diriger un concert, Bassirou Diomaye Faye semble avoir opté pour une solution de facilité, sans prendre en compte l’ampleur des responsabilités qui incombent à un Premier ministre par intérim.
Premièrement, la nomination d’une ministre de la Justice pour gérer les affaires courantes d’un gouvernement en crise peut être perçue comme un signal de faiblesse. Dans un moment où le pays a besoin de stabilité et de leadership fort, choisir une personnalité dont le champ d’action est principalement judiciaire peut sembler inadapté. On pourrait comparer cela à un pilote de ligne qui, face à une tempête, choisit un co-pilote inexpérimenté pour le seconder.
Deuxièmement, Yassine Fall, bien qu’elle ait des compétences indéniables dans son domaine, n’a pas d’expérience en gestion des affaires publiques à un niveau aussi élevé. Cette situation pourrait entraîner des décisions hâtives et mal avisées, compromettant ainsi la continuité des services publics. Dans un contexte où chaque décision peut avoir des répercussions importantes, la prudence est de mise.
Le choix de Yassine Fall peut également être interprété comme une tentative de maintenir une façade de continuité, alors même que les véritables enjeux restent sous-jacents. En effet, en nommant une ministre à un poste aussi important, le gouvernement semble vouloir rassurer l’opinion publique tout en évitant de faire face aux véritables défis qui se présentent. Cela rappelle la stratégie de certains gouvernements qui, en période de crise, préfèrent des solutions temporaires à des réformes structurelles nécessaires.
De plus, il faut noter que la gestion intérimaire d’une primature requiert une vision claire et une capacité à naviguer dans des eaux troubles. Les précédents historiques, tant au Sénégal qu’ailleurs, montrent que des choix peu judicieux dans des moments critiques peuvent mener à des crises prolongées. Par exemple, la nomination de ministres sans expérience adéquate dans d’autres pays a souvent résulté en désastres politiques et économiques.
La décision de Bassirou Diomaye Faye de confier l’intérim à Yassine Fall soulève des inquiétudes quant à la direction stratégique du gouvernement. Ce choix, perçu comme une solution de facilité, pourrait compromettre la stabilité et l’efficacité de la primature en période de crise. Il faut que les décideurs politiques prennent conscience de l’importance de la compétence et de l’expérience dans des moments aussi critiques.
Je vous invite, chers lecteurs, à réfléchir à l’importance des choix politiques et à leur impact sur notre quotidien. Engageons-nous à suivre de près l’évolution de cette situation et à exiger un leadership éclairé et responsable de nos dirigeants.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Coumba W.
Mis en ligne : 23/11/2025
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