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L’actualité politique au Sénégal prend un tournant inquiétant avec le départ d’Aminata Touré et de sept autres membres de la coalition « Diomaye Président ». Ce geste, loin d’être anodin, révèle un désaccord profond sur la direction que prend cette coalition. Je soutiens fermement que cette scission pourrait compromettre gravement son efficacité et sa cohésion.
La coalition « Diomaye Président », qui a été conçue pour unir les forces autour de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, se trouve aujourd’hui à un carrefour délicat. Aminata Touré, récemment nommée superviseur général, a décidé de quitter le groupe WhatsApp des leaders, un acte symbolique qui ne peut être ignoré. Alors que des discussions étaient prévues entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko, ce départ illustre une fracture au sein de la majorité présidentielle.
Le départ d’Aminata Touré, qui a été désignée par le Président Diomaye Faye en remplacement d’Aïda Mbodji, soulève des questions sur la véritable unité de la coalition. Les Échos rapportent que son retrait a été suivi par sept autres membres, ce qui laisse penser que ce n’est pas un simple caprice, mais une réaction à un désaccord fondamental. Libération, quant à elle, évoque la possibilité qu’elle envisage de créer un nouveau groupe WhatsApp, une initiative qui pourrait renforcer son propre pouvoir tout en fragmentant davantage la coalition. Cette situation me rappelle les luttes intestines d’une entreprise où les départs de cadres clés peuvent mener à la chute de toute une structure.
Premièrement, le départ d’Aminata Touré et de ses alliés démontre un manque de confiance dans la direction actuelle de la coalition. Ce phénomène est dangereux car il peut créer un climat de méfiance parmi les membres restants, sapant ainsi l’efficacité des décisions à venir. Deuxièmement, la création d’un nouveau groupe WhatsApp par Mimi Touré pourrait non seulement affaiblir « Diomaye Président », mais également entraîner une fragmentation de l’électorat. En effet, la division des forces progressistes pourrait offrir un avantage à l’opposition, ce qui serait désastreux pour les idéaux que nous défendons.
En prenant du recul, il est évident que cette situation n’est pas simplement le résultat d’un désaccord personnel, mais plutôt le reflet de tensions plus profondes au sein de la coalition. La vision politique de « Diomaye Président » est mise à mal par des rivalités internes qui semblent prendre le pas sur l’intérêt collectif. Cette réalité est alarmante et devrait interpeller tous ceux qui croient en une alternative politique forte et unie. Comme un navire en pleine tempête, la coalition doit faire face à ses dissensions internes pour éviter de sombrer.
Des sources proches de la coalition indiquent que les tensions entre les membres ne sont pas nouvelles et que des frictions sur des questions de leadership et de stratégie étaient déjà palpables. De plus, des analystes politiques prévoient que cette scission pourrait avoir des répercussions sur les prochaines élections, rendant la nécessité d’une réconciliation urgente. Si nous ne prenons pas conscience de la gravité de cette situation, nous risquons de voir la coalition se diviser davantage, à l’image d’un puzzle dont les pièces ne s’assemblent plus.
Le départ d’Aminata Touré et de sept autres membres de « Diomaye Président » est un signal d’alarme qui ne peut être ignoré. Ce désaccord majeur sur la direction de la coalition menace son efficacité et sa capacité à rassembler les forces nécessaires pour un changement significatif. Il faut que les membres restants prennent conscience de l’urgence de la situation et travaillent à une réconciliation.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Diarra Bousso.
Mis en ligne : 29/11/2025
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