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L’avocat français Juan Branco a fait parler de lui en publiant un message énigmatique sur les réseaux sociaux, relançant les spéculations autour de la relation tendue entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Dans un contexte déjà chargé de tensions politiques, ses propos semblent plus être un poison qu’un remède. Pour moi, il faut dénoncer cette attitude qui ne fait qu’accentuer les fractures au sein de la classe politique.
La situation politique au Sénégal est loin d’être sereine. La récente décision du Président Faye de mettre fin aux fonctions d’Aida Mbodj en tant que coordonnatrice de la coalition « Diomaye Président » a ravivé les tensions. Dans ce climat, les déclarations de Branco, qui se pose en observateur avisé, résonnent comme une provocation. En effet, il a pris soin de rappeler une soi-disant « règle d’airain » : « Les numéros deux ne supportent pas leur illégitimité, et veillent à massacrer ceux qui les ont consacrés. » Au lieu de jouer les médiateurs, Branco choisit de souffler sur les braises.
L’intervention de Juan Branco est une véritable énigme. En se positionnant comme un oracle de la politique sénégalaise, il semble ignorer la complexité des relations humaines et politiques. Ses déclarations, loin d’apporter une quelconque clarté, plongent davantage le débat dans l’obscurité. C’est un peu comme si un chef cuisinier, en pleine préparation d’un plat délicat, choisissait de jeter du sel à la place des épices. Le résultat est amer et sans saveur.
Juan Branco, en tant qu’avocat, devrait être un promoteur de la justice et de la cohésion. Pourtant, il opte pour une stratégie de division. En insinuant que Sonko pourrait être en danger à cause de son statut de numéro deux, il ne fait qu’alimenter un climat de méfiance et de rivalité. Sa rhétorique est dangereuse et irresponsable, surtout dans un pays où les tensions politiques peuvent rapidement dégénérer.
Premièrement, les propos de Branco sont non seulement provocateurs mais également dénués de fondement solide. Sa généralisation sur les « numéros deux » ne tient pas compte des cas où ces derniers ont su travailler en harmonie avec leurs supérieurs. On pourrait comparer cela à un joueur de football qui, au lieu de passer le ballon, préfère tirer au but sans regarder ses coéquipiers, mettant ainsi en péril la victoire de l’équipe.
Deuxièmement, en se positionnant comme un commentateur cynique, Branco se déresponsabilise de l’impact de ses mots. Dans un contexte où la cohésion est primordiale, sa démarche est comparable à celle d’un pyromane qui se vante de son habileté à allumer des feux. Il semble oublier qu’un bon avocat devrait chercher à apaiser les tensions, pas à les exacerber.
Il est important de se demander pourquoi Juan Branco choisit de s’exprimer de cette manière. Est-ce un simple besoin d’attirer l’attention ou une volonté délibérée de créer le chaos ? Dans un pays où les enjeux politiques sont déjà si sensibles, sa position d’outsider ne devrait pas lui donner carte blanche pour semer la discorde. Au lieu de contribuer à la réflexion collective, il se contente de jouer les trouble-fête, ce qui est inacceptable.
Des experts en communication politique soulignent l’importance d’un discours responsable, surtout en période de crise. Les leaders politiques, comme les avocats, ont un rôle à jouer dans la construction d’un dialogue constructif. En cela, les déclarations de Branco sont non seulement imprudentes mais également nuisibles à l’unité nationale. La responsabilité d’un avocat ne se limite pas à défendre des clients, mais s’étend également à la société dans son ensemble.
Les propos de Juan Branco ne font que renforcer les clivages au sein de la classe politique sénégalaise. Au lieu de favoriser la cohésion, il choisit de jouer avec le feu, mettant en péril le fragile équilibre politique du pays. Il faut dénoncer de telles attitudes qui nuisent à la paix sociale.
Engageons-nous à promouvoir un dialogue constructif et à dénoncer ceux qui, comme Branco, préfèrent semer la discorde plutôt que de favoriser l’harmonie. Ne laissons pas les provocations nous diviser davantage.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Mariama F.
Mis en ligne : 28/11/2025
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