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Le récit de l’interpellation de trois Indiens à Keur Massar pour la vente illégale de fer à béton non conforme à l’usine « Builmart » met en lumière une réalité troublante : l’impunité dont bénéficient certaines entreprises étrangères face à la réglementation locale. Cette situation soulève des interrogations sur la protection des consommateurs et la responsabilité des acteurs économiques dans un secteur aussi sensible que celui de la construction.
La vente de matériaux de construction de qualité douteuse est un fléau qui touche de nombreuses régions, et Keur Massar ne fait pas exception. L’opération de contrôle menée par les Services de Commerce a révélé l’ampleur de la fraude, avec la saisie de 50 tonnes de fer à béton médiocre. Ce type de situation n’est pas isolé ; elle illustre une tendance inquiétante où les entreprises étrangères semblent souvent échapper aux conséquences de leurs actes, mettant en péril la sécurité des citoyens.
L’article de Libération met en avant les agissements d’Ab. Fall, propriétaire d’une quincaillerie, qui a vendu 20 tonnes de fer saisi malgré l’interdiction des autorités. Ce comportement est symptomatique d’une culture d’impunité qui semble régner dans le secteur. Les responsables, tels que R. Mohan, tentent de négocier des arrangements à l’amiable, comme si la réglementation locale n’avait aucune valeur. À ce stade, il est légitime de se demander si ces entreprises ne se considèrent pas au-dessus des lois du pays dans lequel elles opèrent.
Tout d’abord, la situation à Keur Massar démontre un mépris flagrant pour la sécurité publique. Le fer à béton de mauvaise qualité peut provoquer des effondrements de bâtiments, mettant en danger des vies humaines. C’est comparable à un conducteur ivre sur la route, qui, malgré les avertissements, continue de prendre des risques inconsidérés. De plus, la réponse des autorités semble insuffisante face à la gravité de la situation. L’interpellation des suspects est un premier pas, mais cela ne suffit pas à dissuader d’autres acteurs économiques de suivre le même chemin.
Ensuite, la vente de produits non conformes par des entreprises étrangères soulève des questions sur la protection des consommateurs. Les autorités locales doivent impérativement renforcer leur vigilance et leurs contrôles. En effet, permettre à des acteurs extérieurs de contourner les règles, c’est ouvrir la porte à une exploitation sans vergogne des ressources et des réglementations locales. C’est un peu comme si on laissait un loup dans une bergerie, en espérant qu’il ne mangera pas les moutons.
L’impunité des entreprises étrangères dans le cadre de la réglementation locale sur la vente de produits de construction est un sujet qui mérite une attention particulière. Les conséquences de cette laxité ne se limitent pas à des problèmes économiques ; elles mettent en jeu la sécurité des citoyens. Il est urgent que les autorités prennent des mesures concrètes pour mettre fin à cette situation. La réglementation doit être appliquée de manière stricte, sans favoritisme ni complaisance.
Des études montrent que dans de nombreux pays, la présence d’entreprises étrangères est souvent synonyme de pratiques douteuses, allant de la corruption à l’exploitation des ressources. À l’échelle mondiale, des cas similaires ont conduit à des catastrophes humaines et environnementales. Il faut que le Sénégal prenne exemple sur des pays qui ont su imposer des normes strictes aux entreprises, qu’elles soient locales ou étrangères.
La situation à Keur Massar est révélatrice d’une problématique bien plus vaste : l’impunité des entreprises étrangères face à la réglementation locale. Les autorités doivent agir rapidement pour protéger les consommateurs et garantir la sécurité publique. Il faut mettre en place des mesures dissuasives et de renforcer les contrôles pour éviter que de telles dérives ne se reproduisent.
Les citoyens doivent s’engager et faire entendre leur voix face à cette injustice. Exigeons des comptes de la part des entreprises et des autorités, afin que la sécurité et le bien-être des citoyens ne soient plus jamais compromis. Ensemble, faisons en sorte que la réglementation soit respectée et que les pratiques douteuses soient éradiquées.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Moustapha D.
Mis en ligne : 06/12/2025
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