Le chef du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’est traduit au président de la séance à son arrivée au tribunal pour son procès.
Mais au lieu de parler de l’affaire de diffamation qui s’oppose à Mame Mbaye Niang, il a été énoncé la résidence surveillée dont lui et sa famille ont été victimes au cours des dernières 48 heures.
Il a souligné que ses enfants ont été empêchés de sortir et qu’il n’y a aucun arrêté ni décision qui justifie la présence de la police dans son domicile.
Il a également exprimé son indignation face aux tentatives des forces de l’ordre de lui imposer un itinéraire à prendre. Le parquet a tenté de couper son argumentaire, mais le juge a autorisé Sonko à continuer à s’exprimer.
Le chef de Pastef a continué à dénoncer les agissements des forces de l’ordre, se demandant au nom de quoi la gendarmerie pouvait lui imposer un chemin.
Il a exprimé son indignation face à la situation actuelle du pays et a énoncé le manque d’institutions dans le pays. Il a même remis en question le statut de Macky Sall, le président du Sénégal, en demandant au juge s’il pense que Sall est une institution. Ces propositions ont provoqué une réaction vive des parties présentes, conduisant à la suspension de l’audience.
Cette sortie musclée de Sonko n’est pas surprenante, étant donné les tensions politiques actuelles au Sénégal. La résidence surveillée dont il a été victime a été largement médiatisée et a causé une réaction internationale, notamment de la part de l’Union européenne.
Les déclarations de Sonko sont un signe clair de la détermination de l’opposition à continuer à se battre contre le régime en place, malgré la répression et les tentatives d’intimidation. L’affaire de diffamation qui oppose Sonko à
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