Article opinion écrit par la contributrice : Amina Diatta.
L’année scolaire 2023-2024, est plongé dans une effervescence électorale. Le candidat du président, Amadou Bâ, fait miroiter une éducation de qualité pour tous les enfants, peu importe leur situation financière. Pourtant, une question inquiète de nombreux parents : comment les tensions politiques affecteront elles cette nouvelle année scolaire, et une année blanche est-elle envisageable ?
Avec ce climat politique tendu on peut dire que cela représente une menace pour l’éducation, notamment depuis la condamnation de Sonko. Les troubles politiques pourraient donc conduire à une année blanche. Cette situation synonyme de déjà vécue lors des tensions politiques de 2021 risque de se répéter a nouveau.
Le président Macky Sall a souligné l’importance cruciale de cette rentrée scolaire, car elle survient dans un contexte de multiples défis pour le pays. Le Premier ministre a déclaré que des investissements continueront à être réalisés dans la construction et la rénovation des écoles. Ces promesses, faites chaque année, restent souvent vaines, et notre système éducatif est de plus en plus en difficulté.
Ces manifestations et fermetures d’écoles ont eu un impact négatif sur la jeunesse, compromettant leur accès à l’éducation et à l’enseignement. Comme le disait Nelson Mandela, « l’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde », mais ces troubles politiques ont conduit de nombreux jeunes à arrêter l’école, voire même êtres des prisonniers politique, exacerbant un système éducatif déjà fragile au Sénégal.
Le ministre de l’éducation assure que des discussions ont eu lieu avec les syndicats d’enseignants pour éviter les perturbations de l’année scolaire. Tant qu’Ousmane Sonko reste en détention, l’incertitude plane sur l’avenir de l’éducation et d’autres secteurs du pays. La question qui se pose est donc de savoir pourquoi il est maintenu en détention.
Cette situation met en lumière le besoin urgent de résoudre les conflits politiques de manière pacifique et d’assurer la stabilité nécessaire pour le développement de l’éducation au Sénégal. Il est temps que les acteurs politiques mettent de côté leurs divergences pour garantir une année scolaire apaisée .
Article opinion écrit par la contributrice : Amina Diatta
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