Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, se retrouve une fois de plus au centre de l’attention judiciaire. Ce mercredi après-midi, la cour d’appel de Paris a rendu son verdict dans l’affaire dite Bygmalion, épinglant l’ancien chef d’État pour ses dépenses excessives lors de la campagne présidentielle de 2012, qu’il a finalement perdue. Une décision qui a sans doute laissé un goût amer à l’ancien locataire de l’Élysée.
La sentence est sans équivoque : un an de prison, dont six mois avec sursis, a été infligé à Nicolas Sarkozy. Ce verdict fait suite à la reconnaissance, en septembre 2021, par le tribunal correctionnel de Paris, de sa culpabilité pour le dépassement flagrant du plafond légal des dépenses de campagne. Ce premier jugement l’avait déjà conduit à une condamnation à
…un an de prison ferme pour financement illégal de campagne. L’affaire avait déjà pris une tournure particulière lorsque le tribunal correctionnel avait ordonné que la peine soit aménagée, permettant à Nicolas Sarkozy de purger sa condamnation à domicile sous surveillance électronique. Cependant, l’ancien président n’a pas abdiqué. Il a fait appel de cette décision et a été rejugé du 8 novembre au 7 décembre dernier. Son avocat avait alors plaidé en faveur d’une relaxe, mais la justice en a décidé autrement.
À ce stade, il reste à voir si Nicolas Sarkozy choisira de se pourvoir en cassation. Cette nouvelle condamnation constitue un nouveau chapitre dans les démêlés judiciaires de l’ancien président, marquant un autre revers dans sa trajectoire politique et judiciaire tumultueuse.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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