Article écrit par le créateur de contenu : Nineul Mimeul
Une question cruciale se pose pour les survivantes de viols et d’inceste au Sénégal : notre pays, ayant ratifié le Protocole de Maputo, qui autorise l’avortement médicalisé dans de telles circonstances, pourquoi tardons-nous tant à mettre en application ces dispositions vitales ?
Lors des Assises de la Justice, le débat sur l’avortement médicalisé a de nouveau occupé les discussions. Les défenseurs des droits des femmes plaident avec ferveur pour…
…l’application des dispositions du Protocole de Maputo, visant à aligner les lois nationales sur les réformes judiciaires favorables à la santé reproductive. En revanche, les religieux s’opposent vigoureusement à cette initiative, affirmant qu’elle contredit les principes religieux.
Ils estiment que la vie humaine doit être protégée dès la conception et craignent que la légalisation de l’avortement ne conduise à une banalisation de cet acte.
C’était ainsi avec la planification familiale : au début, seule une femme mariée, de concert avec son mari, était autorisée à y avoir recours. Mais maintenant, toute femme, mineure ou majeure, peut faire une planification familiale.
Cependant, certains sont contre l’avortement en cas de viol. Mais le Sénégal dispose-t-il de structures et de ressources suffisantes pour prendre en charge les victimes en situation de précarité ? Dénoncer un pseudo-agenda est bien, mais la réalité est là, les chiffres sont là.
Sur quel côté la balance va-t-elle pencher : celui des religieux ou celui de celles qui défendent les droits des femmes ? L’avenir nous le dira.
Article écrit par le créateur de contenu : Nineul Mimeul
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