À l’occasion du Deep Learning Indaba, une rencontre où les grandes entreprises occidentales de la tech sont présentes, l’accent est mis sur le développement de l’intelligence artificielle (IA) par et pour les acteurs africains. Daouda Tandiang Djiba, co-fondateur de la communauté Galsen AI et président de l’événement, s’est exprimé sur les enjeux et les opportunités que représente l’IA pour le continent.
Au micro de Gwendal Lavina, notre correspondant à Dakar, Djiba souligne l’importance pour les Africains de prendre les devants dans la compréhension et le développement de cette technologie.
Il explique : « C’est important pour le continent parce que les Africains aussi doivent prendre les devants, essayer de comprendre cette technologie, de comprendre ses impacts et puis aussi d’essayer de réduire ces risques. C’est en tout cas l’objectif du Deep Learning Indaba, qui œuvre pour le renforcement de l’apprentissage automatique et de l’IA en Afrique. »
Selon Djiba, l’IA offre des opportunités significatives dans divers domaines tels que l’agriculture, la santé et les transports. « C’est un terrain de jeu où on doit être présent de façon intelligente, » dit-il. « Pour développer une solution IA, il faut une problématique déjà identifiée, les compétences nécessaires pour mettre en place la solution, et des données appropriées. »
Il reconnaît cependant un défi majeur pour l’Afrique : le manque de ressources de calcul. « Notre problème actuellement majeur pour l’Afrique, c’est qu’on n’a pas forcément vraiment ces ressources de calcul, » explique-t-il. L’objectif du Deep Learning Indaba est donc de comprendre les avancées internationales en IA afin de les adapter aux conditions et aux problématiques locales.
Djiba conclut en affirmant que la clé est d’intégrer ces technologies de manière à répondre aux besoins spécifiques du continent, tout en tenant compte des réalités locales.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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