L’assassinat de six otages par le Hamas a exacerbé la colère en Israël, avec une population de plus en plus critique envers le Premier ministre Benyamin Netanyahou. De nombreux Israéliens réclament sa démission et appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
La découverte des corps des otages a intensifié les manifestations contre le gouvernement. Les critiques ciblent Netanyahou, accusé de responsabilité dans ce drame.
Nomi Bar Yaacov, chercheuse et avocate internationale, souligne la difficulté de révoquer un Premier ministre en place, même face à une majorité parlementaire : « Le problème du système démocratique israélien est qu’il est très facile d’élire un Premier ministre, mais très difficile de le faire partir s’il dispose d’une majorité au Parlement israélien, ce qui est le cas de Netanyahou. »
Selon de nombreux citoyens, les décisions politiques du Premier ministre et la lenteur des négociations avec le Hamas ont contribué à cette situation. L’appel à un cessez-le-feu et à la libération des otages est devenu de plus en plus pressant.
Le mouvement de grève, qui a commencé ce lundi, se poursuit et pourrait s’étendre à d’autres villes pour mettre la pression sur Netanyahou. Onze mois après l’attentat du 7 octobre 2023, les négociations entre Israël et le Hamas, soutenues par la communauté internationale, n’ont pas permis de progrès significatifs. Le Hamas détient encore 101 otages à ce jour.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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