Bonne nouvelle pour Bazoum : Pression sur la junte - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Afrique | Par Ndeye Diegui Diedhiou | Publié le 16/09/2024 07:09:00

Bonne nouvelle pour Bazoum : Pression sur la junte

L’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, pourrait voir une lueur d’espoir dans sa lutte pour la liberté après plus d’une année de séquestration. Une trentaine de personnalités influentes, dont les prix Nobel Denis Mukwege et Wole Soyinka, ont publié un appel dans le quotidien français Le Monde demandant la libération de l’ex-chef d’État.

Depuis le coup d’État du juillet 2023, qui a vu le général Abdourahamane Tiani, ancien commandant de la garde présidentielle et ancien proche de Bazoum, prendre le pouvoir, l’ex-président et sa femme Hadiza sont retenus dans des conditions de détention jugées « très sévères ».

Les signataires de la tribune affirment que Bazoum et sa femme sont victimes d’une « détention arbitraire », entraînant des « conséquences particulièrement douloureuses » pour leur famille et pour les Nigériens.

Les personnalités ayant signé l’appel, parmi lesquelles l’écrivain camerounais Achille Mbembe et l’ancien directeur de Human Rights Watch Kenneth Roth, soulignent que « aucun grief n’a été communiqué » à Mohamed Bazoum et qu’aucune explication n’a été fournie concernant sa détention. Ils considèrent que la privation de liberté de Bazoum est une forme de représailles pour sa lutte en faveur des libertés et contre la corruption.

Les auteurs de l’appel demandent aux « hauts responsables politiques d’Afrique et du monde » d’exiger la libération de Bazoum, qu’ils considèrent comme un leader démocratiquement élu, injustement séquestré.

Depuis l’indépendance du Niger en 1960, le pays a connu cinq coups d’État et deux tentatives de coup d’État. Les militaires, lors de leur prise de pouvoir, avaient justifié leur action par la dégradation de la situation sécuritaire. Cependant, les attaques continuent, avec environ 1.500 victimes civiles et militaires dues à des attaques jihadistes depuis un an, selon l’organisation Acled, contre 650 entre juillet 2022 et 2023.

Article écrit par : Modou Fall

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1 commentaires
Gnima
Pas de séquestration parce qu'il n'était pas légitime. Si seulement les gens pouvaient comprendre et savoir ce que vivaient les population sous l'ère de Bazoum. Cela qui le soutiennent j'espère qu'ils veulent etre dans la zone ou les terroristes se sont implantés en train de terroriser les populations
Le 2024-09-17 12:21:28

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Gnima
Pas de séquestration parce qu'il n'était pas légitime. Si seulement les gens pouvaient comprendre et savoir ce que vivaient les population sous l'ère de Bazoum. Cela qui le soutiennent j'espère qu'ils veulent etre dans la zone ou les terroristes se sont implantés en train de terroriser les populations
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