Le Sénégal a enregistré 45 cas du virus de la rage entre janvier et septembre 2024, selon des déclarations de Docteur Anta Cheikh Guèye, membre de l’Ordre national des médecins vétérinaires du Sénégal (ONMS). Cette annonce a été faite lors d’un atelier de formation des journalistes, en amont de la Journée mondiale de la rage célébrée samedi à Fatick.
Docteur Guèye a indiqué que la rage circule de manière endémique dans le pays, posant un problème majeur de santé publique. En 2023, 51 suspicions de rage avaient été rapportées par les directions régionales de l’Élevage, dont huit dans la région de Fatick.
Parmi ces suspicions, 28 avaient donné lieu à des prélèvements, avec 22 cas confirmés positifs par le Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LNERV), affichant ainsi un taux de positivité de 78,57 % chez les chiens, bovins, caprins et équidés.
Face à cette situation préoccupante, le ministère de l’Élevage, par l’intermédiaire de la Direction des services vétérinaires, a mis en place des initiatives pour lutter contre la rage.
Cela inclut la vaccination et le contrôle de la population des chiens errants, qui représentent une menace constante pour la santé publique. Au total, 1 469 chiens domestiques ont été vaccinés et 1 419 chiens errants ont été éliminés dans le cadre de ce programme de protection zoo-sanitaire.
Cependant, Docteur Guèye a souligné qu’un Programme national intégré de lutte contre la rage a été élaboré, mais son financement reste à finaliser. L’urgence d’agir pour contrôler la propagation de la rage est plus pressante que jamais, alors que la menace continue de peser sur les populations sénégalaises.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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