La « Une » des journaux sénégalais du jeudi 3 octobre 2024 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Eva | Publié le 03/10/2024 08:10:45

La « Une » des journaux sénégalais du jeudi 3 octobre 2024

« Son bail arrivé à terme le 31 août dernier, Aliou Cissé a été officiellement démis de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, mercredi », rapporte Le Soleil.

Le quotidien précise que la décision a été prise par la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, citant « la non-atteinte des objectifs assignés » comme motif pour ne pas approuver la prolongation d’un an du contrat du technicien.

Les Echos dénonce un « limogeage inélégant et inhumain », soulignant que la relation entre Cissé et le public sénégalais a récemment oscillé « entre amour et désamour ». Cependant, sur le plan statistique, l’ancien capitaine des Lions est « irréprochable » avec un taux de succès de 65,05 %, après 67 victoires en 103 matchs, selon Sud Quotidien, qui juge les justifications du ministère « légères ». Pourtant, la déception des observateurs a culminé après l’élimination des Lions en huitième de finale lors de la CAN 2023.

Le départ d’Aliou Cissé, premier Sénégalais à remporter la CAN pour son pays, marque la fin d’une ère. « Une belle page se tourne », titre Le Soleil, tandis qu’Enquête parle de la « chute d’un monument ». Pour L’Observateur, ce départ est le résultat d’un bras de fer entre le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football.

En attendant de lui trouver un successeur, Le Quotidien indique que le directeur technique national (DTN) mettra en place un staff intérimaire pour affronter le Malawi lors des éliminatoires de la CAN 2025. Record avance que Pape Bouna Thiaw est le favori pour succéder à Cissé, avec Habib Bèye comme principal challenger.

Dans un autre registre, la presse revient sur les poursuites judiciaires contre des figures de l’opposition et des journalistes critiques envers le régime. Le Quotidien commente : « La machine judiciaire s’est emballée », pointant la mise en garde à vue de Cheikh Yérim Seck et Bougane Guèye Dany.

Les journaux s’inquiètent d’un « climat politique tendu » à quelques semaines des législatives du 17 novembre, avec une société civile et une opposition en désaccord avec ce qu’ils perçoivent comme des atteintes aux libertés d’expression et aux acquis démocratiques.

Article écrit par : Emmanuel Ndour

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