Mercredi, les autorités nigérianes ont annoncé la disparition de plus de 100 personnes, principalement des femmes et des enfants, après qu’un bateau surchargé a chaviré dans le nord-ouest du pays.
Le drame s’est produit alors que l’embarcation, ramenant des passagers d’un festival islamique nocturne, a sombré dans le fleuve Niger, dans le district de Mokwa, situé dans l’État du Niger.
L’agence de gestion des urgences de l’État a précisé que le bateau, de fabrication artisanale et prévu pour accueillir 100 passagers, en transportait environ 300 au moment de l’accident, survenu dans la nuit de lundi à mardi. Cette surcharge serait la principale cause de la rupture du bateau, selon les autorités locales.
Ce type de catastrophe maritime est malheureusement fréquent au Nigeria, en particulier dans les régions reculées où l’absence d’infrastructures routières contraint les habitants à emprunter des itinéraires fluviaux dangereux.
Il s’agit de la quatrième tragédie de ce type dans le nord du pays depuis la mi-2023, laissant dans son sillage des dizaines de victimes toujours portées disparues.
Jusqu’à présent, les équipes de secours ont récupéré 11 corps, dont ceux de neuf hommes et deux femmes, tandis qu’environ 150 survivants ont été secourus mercredi matin. Les opérations de recherche, qui se poursuivent avec l’aide de plongeurs et de bénévoles, se déroulent dans une course contre la montre pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.
« Le bateau n’était pas conçu pour transporter un nombre aussi élevé de passagers, c’est ce qui a conduit à cette tragédie », a déclaré Salihu Garba, directeur des secours de l’État du Niger. Selon les experts, la recrudescence de ces incidents au Nigeria souligne des failles réglementaires majeures, souvent liées à des bateaux surchargés ou mal entretenus.
Article écrit par : Fatoumata Diop
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.