Les filles, arrêtez de vous presser pour vous marier. Je vais vous raconter mon histoire. Mon père a quatre femmes, et nous, les enfants, sommes 22. Ce n’était pas facile. On ne mangeait pas bien.
Chaque jour, c’était du tô qu’on avait à manger, et on préparait du riz seulement tous les trois dimanches. Quand tu mangeais la sauce, tu pouvais presque te voir dedans tellement elle était liquide. Même les chiens refusaient parfois de manger ce qu’on leur donnait.
Bref, c’était compliqué. Dans notre famille, toutes les filles se mariaient à l’âge de 18 ans. Moi, j’avais 28 ans, et je n’avais toujours pas de fiancé. En tant que première fille de ma mère, toute la famille me mettait la pression. J’avais donc besoin de quelqu’un pour me marier, peu importe ses défauts.
Un jour, un homme m’a draguée, et je lui ai mis la pression pour qu’il se présente rapidement et m’épouse. Ce n’était pas du tout mon type d’homme. Il était très mince, pas beau, et il n’avait pas les moyens d’organiser un mariage.
Il vivait encore chez son père. Quand il est venu se présenter à ma famille, tout le monde s’est moqué de moi. Il était venu à pied et était mal habillé. Mais cela ne me faisait rien, car je voulais à tout prix quitter la cour familiale.
Finalement, c’est son père qui a financé le mariage en empruntant de l’argent. Mais c’est après le mariage que mes souffrances ont réellement commencé. Je n’arrivais pas à aimer cet homme. Quand il était avec moi, je ressentais de la douleur, ses os pointus me piquaient.
Il était tellement mince, ses pieds étaient secs, son visage également. Tout chez lui était sec, et il avait toujours une mine renfrognée. À chaque fois, je devais inventer des maladies pour l’éviter au lit. Je n’arrivais pas non plus à le respecter, et on se disputait sans cesse.
Parfois, j’ai envie de partir, mais j’ai aussi pitié de lui. Pour lui, il avait trouvé la femme de sa vie, alors que moi, je cherchais simplement à fuir la pression de la famille, qui exigeait que je me marie. Je voulais honorer le nom de mes parents. Aujourd’hui, je souffre en silence, et le pauvre monsieur souffre aussi.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme
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