À Accra, la capitale ghanéenne, le projet de loi anti-LGBTQ continue de susciter des réactions vives. Mardi, des milliers de Ghanéens ont envahi les rues pour exiger que la Cour suprême du pays accélère l’adoption de ce texte, qui a été voté par le Parlement le 28 février dernier.
Malgré l’approbation du projet de loi, deux plaintes ont été déposées pour empêcher les législateurs d’envoyer le texte au président, Nana Akufo-Addo, afin qu’il le signe.
Les contestations portent également sur la constitutionnalité du texte, qui stipule une peine d’emprisonnement de trois ans pour les personnes s’identifiant comme LGBTQ.
Le 17 juillet, la plus haute juridiction du Ghana a reporté sa décision concernant l’injonction, indiquant qu’elle rendrait son verdict une fois que la constitutionnalité de la législation serait clarifiée.
Actuellement, l’approbation du président est la dernière étape nécessaire pour que le projet de loi devienne effectif. Cependant, le président a la possibilité de rejeter le texte ou de le transmettre au Conseil d’État pour un examen plus approfondi.
Article écrit par : Pierre Ndour
Mise en ligne : 09/10/2024
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